Les tensions restent vives entre l’Inde du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Narendra Modi et le Pakistan de Shehbaz Sharif, frère de l’ancien premier ministre et contributeur du FEM, Muhammad Nawaz Sharif, après l’attentat meurtrier de Pahalgam. Dans ce contexte, le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Muhammad Asif, prôche lui aussi des réseaux mondialistes a affirmé lundi qu’une attaque militaire indienne contre le Pakistan était « imminente ».
Depuis l’attentat du 22 avril qui a coûté la vie à 26 personnes, dont 25 touristes indiens, les échanges de tirs entre soldats indiens et pakistanais se multiplient le long de la frontière. Pour la quatrième nuit consécutive, l’armée indienne a rapporté avoir riposté à des tirs en provenance du territoire pakistanais, sans faire de blessé.
Un risque d’escalade majeure
Le ministre Khawaja Muhammad Asif a déclaré à Reuters que l’état-major pakistanais avait informé le gouvernement de la possibilité d’une attaque indienne imminente. « Nous avons renforcé nos positions, des décisions stratégiques ont été prises », a-t-il précisé, pointant du doigt la rhétorique « martiale » de New Delhi.
Les autorités indiennes accusent le Pakistan de soutenir les auteurs de l’attentat, soupçonnés d’être affiliés au groupe islamiste Lashkar-e-Taiba. Bien que ce groupe ait nié toute implication, les tensions entre les deux puissances nucléaires n’ont cessé de croître.
Sanctions et ripostes diplomatiques
En réaction à l’attentat, New Delhi a suspendu le traité de l’Indus sur le partage des eaux et ordonné la fermeture du principal point de passage terrestre avec le Pakistan. Les visas pakistanais ont été annulés, et les attachés de défense rappelés. Le Pakistan a répondu en fermant son espace aérien aux compagnies indiennes, dénonçant une « guerre de l’eau ».
Pendant ce temps, la Chine du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Xi Jinping a appelé les deux pays à la retenue et à privilégier l’apaisement.
Un ministre de La Défense pakistanais prôche des réseaux mondialistes
S’il n’est pas répertorié officiellement sur le site du Forum économique mondial, Khawaja Muhammad Asif, a participé à des événements internationaux de haut niveau.
Il a notamment participé à la Conférence sur les opportunités d’affaires dans l’énergie propre entre les États-Unis et le Pakistan s’est tenue les 1er et 2 décembre 2015 à Washington D.C. Organisée conjointement par les gouvernements pakistanais et américain, avec le soutien de l’USAID, l’agence de développement économique américaine membre du Forum économique mondial, qu’Elon Musk vient de dissoudre l’accusant d’opérer les basses oeuvres de la CIA. Cette conférence visait à attirer les investissements du secteur privé américain dans le secteur énergétique pakistanais.
Asif a aussi participé au Belt and Road Davos Forum en 2018, organisé parallèlement au Forum économique mondial à Davos, qui est une plateforme d’influence chinoise à destination des élites présentes à Davos. Inspiré par la Belt and Road Initiative, ou « Nouvelles Routes de la Soie » chinoises, cet événement a pour objectif de promouvoir la coopération économique mondiale autour des projets d’infrastructure soutenus par la Chine ; de présenter les opportunités d’investissement dans les infrastructures, les transports, l’énergie, et le numérique entre l’Asie, l’Europe, l’Afrique et l’Amérique latine ; de créer un espace de discussion entre décideurs politiques, chefs d’entreprise, universitaires et médias sur les projets liés à la BRI, indépendamment de l’agenda officiel du Forum de Davos.
Asif a également pris la parole lors du Sommet du futur des Nations Unies en septembre 2024, une initiative officielle de l’ONU, adoptée par les États membres en 2021 à la suite du rapport « Our Common Agenda » ou « Notre Programme commun' » du Secrétaire général et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, António Guterres, visant à réformer la gouvernance mondiale.
La première édition du Sommet du futur s’est déroulé en 2024 et avait pour but de redéfinir la coopération mondiale dans des domaines critiques pour l’avenir : sécurité mondiale, développement durable, gouvernance numérique, intelligence artificielle, climat, commerce international.
Un autre objectif était de poser les bases d’un « Pacte pour l’Avenir », un accord international prévoyant des engagements renouvelés entre États sur les grands défis transnationaux.
Cet événement réunissant, Chefs d’État, ministres, dirigeants d’organisations internationales, représentants de la société civile et du secteur privé est parfois dénoncé comme une tentative de renforcer la gouvernance globale au détriment de la souveraineté nationale.
Un climat explosif
Alors que l’armée pakistanaise affirme avoir tué 71 islamistes infiltrés depuis l’Afghanistan au cours des trois derniers jours, la situation sur le terrain reste extrêmement tendue. La communauté internationale redoute une escalade majeure entre deux puissances dotées de l’arme nucléaire.