Une scène de stupeur a saisi le public lors du duel Atlético de Madrid–Juventus qui s’est déroulé ce mercredi 12 novembre, quand Andrea Medina s’est effondrée, inconsciente, après un choc à la tête. La latérale espagnole de 21 ans a été transportée en urgence à l’hôpital, où des examens ont confirmé un traumatisme crânien. Le club madrilène se veut toutefois rassurant.
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La soirée devait être un simple rendez-vous européen, mais elle a basculé dans l’effroi. Mercredi, lors de la rencontre de Ligue des champions féminine entre l’Atlético de Madrid et la Juventus, Andrea Medina s’est soudainement effondrée après un choc d’une rare violence. À la 21e année de sa vie, la latérale andalouse a vécu l’une des frayeurs les plus marquantes de sa jeune carrière, percutée involontairement à la tête par le genou de Barbara Bonansea. L’impact a immédiatement coupé court à toute réaction, laissant Medina au sol, totalement inconsciente, les yeux clos.
Le silence qui a envahi le centre d’Alcalá de Henares, situé à une quarantaine de kilomètres au nord-est de Madrid, en disait long sur l’angoisse générale. Les soigneurs se sont activés pendant de longues minutes autour de la joueuse, tandis que ses coéquipières, tétanisées, observaient la scène, certaines luttant contre les larmes. Dans les tribunes, le public retenait son souffle, conscient de l’extrême gravité potentielle de l’accident. Medina a finalement été évacuée sur une civière, sous des applaudissements nourris, presque cathartiques.
Transportée en ambulance vers un hôpital madrilène, la native de Séville a immédiatement été prise en charge pour une batterie d’examens. Si le match s’est poursuivi jusqu’à son terme, les esprits sont restés suspendus à l’état de santé de la jeune défenseure. À l’issue de la rencontre, achevée sur une victoire turinoise (1-2), Carmen Menayo, cadre de la défense madrilène, a tenu à rassurer les observateurs. Selon elle, la joueuse « va bien » et les examens se poursuivent pour confirmer l’absence de séquelles plus graves.
Quelques heures plus tard, l’Atlético de Madrid a publié un communiqué officiel, précisant que Medina souffrait d’un « traumatisme crânien ». Le club a affirmé que la joueuse « se porte bien » et devra passer des examens complémentaires pour affiner le diagnostic. Formée en Andalousie et régulièrement appelée avec l’équipe d’Espagne Espoirs, Medina s’est imposée en quelques mois comme un élément prometteur du club madrilène. Son accident rappelle toutefois la vulnérabilité persistante des joueuses face aux chocs crâniens, un sujet régulièrement débattu dans le football moderne et objet de suivis médicaux de plus en plus rigoureux.
L’émotion suscitée par la scène, captée par les caméras et relayée largement sur les réseaux sociaux, témoigne de la force d’un sport où l’intensité peut parfois virer au drame. Dans le cas de Medina, la vigilance médicale et la réactivité des intervenants ont permis d’éviter le pire. Les prochaines heures, comme souvent dans les traumatismes crâniens, seront déterminantes pour évaluer son rétablissement complet, mais les premiers signaux se veulent encourageants.
Sources :
RMC Sport, Mondo Pelota.
