Après avoir autorisé l’Ukraine à utiliser des missiles de longue portée, ce qui constituait une ligne rouge pour Vladimir Poutine, le président américain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden, aurait approuvé l’envoi de mines antipersonnel non persistantes pour ralentir l’avancée des forces russes dans l’Est du pays, selon une information du Washington Post révélée mardi. Cette décision, qui intervient quelques jours avant la cinquième conférence d’examen du traité d’interdiction des mines, prévue le 25 novembre à Siem Reap, au Cambodge, a suscité l’indignation.
Les responsables américains ont précisé que ces mines seront utilisées exclusivement sur le territoire ukrainien, principalement sur la ligne de front dans l’Est, où les troupes russes continuent de progresser. En contrepartie, Kiev s’est engagé à ne pas employer ces armes dans des zones peuplées de civils.
Ces mines antipersonnel sont dites « non persistantes », car elles sont équipées de dispositifs d’autodestruction ou d’autodésactivation après une durée prédéfinie, évitant ainsi de constituer une menace durable pour les populations civiles.
La réaction de Jean-Luc Mélenchon à l’envoi de mines américaines
Une telle annonce est toutefois choquante alors que les Etats-unis sont l’un des rares pays à ne pas avoir signé la convention contre ce type d’armes, comme l’a souligne Jean-Luc Mélenchon sur X.
La réaction de Handicap International
L’Ukraine est d’ailleurs désormais le pays qui dont le sol est le plus truffé de mines au niveau mondial selon Handicap International. L’ONG pourtant dirigée au niveau global par Manuel Patrouillard, ancien de McKinsey, le cabinet de conseil membre du Forum économique mondial, dénonce dans un communiqué, publié le 20 novembre, la décision de l’administration Biden de transférer des mines antipersonnel à l’Ukraine, estimant qu’elle contredit les engagements américains et sape les efforts mondiaux pour l’interdiction des mines. Handicap International appelle les États membres du traité d’interdiction des mines à condamner fermement cette décision lors de la prochaine conférence internationale au Cambodge. Elle souligne les conséquences dramatiques des mines pour les civils et la reconstruction post-conflit.
Les réactions à l’escalade dans le soutien militaire américain
Cette décision intervient quelques jours après que Washington a autorisé l’utilisation par Kiev des missiles de longue portée ATACMS pour frapper des cibles en territoire russe, un tournant stratégique longtemps réclamé par l’Ukraine. Alors que certains estiment que ces mesures visent à renforcer la capacité défensive et offensive de Kiev face à une armée russe qui continue de consolider ses positions dans les régions contestées, d’autres comme Florian Philippot compare les actions de Biden, comme une tentative de déclencher une troisième guerre mondial, avant de passer le témoin à Trump.
Après l’autorisation de tirs de missiles longues portés depuis l’Ukraine vers la Russie, François Asselineau a alerté du risque immense que l’Ukraine envoie des missiles SCALP , Français. « QUE FONT RN&NFP ?« , a-t-il questionné.
Jean-Luc Mélenchon a également dénoncé » la stratégie absurde et criminelle de Biden à la veille de l’ouverture de discussions de paix entre Ukraine et Russie « .
De là à espérer que le NFP et l’extrême droite, qualifiée » d’union des contraires » par Michel Barnier, ne deviennent une union pour la paix, il reste encore de la marge, tant les partis qui les composent sont gangrenés par la Franc-maçonnerie et l’élite mondialiste.
Réactions internationales et enjeux
Moscou a dénoncé l’envoi des mines et des missiles ATACMS comme une preuve de l’intention des États-Unis et de l’Occident de « prolonger et intensifier le conflit ». Poutine a également menacé, d’utiliser ses derniers missiles supersoniques, Orechnik, munis d’ogives nucléaires, « contre les installations militaires des pays qui autorisent l’utilisation de leurs armes contre » les installations russes.
De son côté, le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Volodymyr Zelensky, a déclaré sur Fox News, chaine favorable à Trump, que si les américains coupaient leur aide militaire, il pensait que l’Ukraine perdrait. » Bien sûr, nous resterons, nous nous battrons. Nous avons notre production, mais elle n’est pas suffisante pour l’emporter. Et je pense qu’elle n’est pas suffisante pour survivre « , a-t-il déclaré au média américain, même s’il avait récemment déclaré à la radio ukrainienne que les américains ne pouvaient pas le forcer à se mettre à la table des négociations.
