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Photo : Compte X de Frederic Aigouy.

Le journaliste Frédéric Aigouy interdit de point presse à l’Elysée après sa question sur le sabotage des gazoducs Nord Stream

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Le journaliste indépendant Frédéric Aigouy a été écarté de la conférence de presse de l’Elysée, ce mercredi 21 février. Une semaine plus tôt il avait posé une question qui avait indisposée la porte parole du gouvernement Prisca Thevenot sur le sabotage de Nord Stream.

Aux Etats-Unis, on connaissait les déboires du journaliste de Today News Africa, Simon Ateba, écarté des conf’ de presse de la Maison Blanche après avoir posé des questions qui ne convenaient pas à Karine Jean-Pierre, la responsable des RP de la Maison Blanche, en France, c’est désormais le cas de Frédéric Aigouy.

Lors d’une conférence de presse organisé le 15 février, à l’issu du Conseil des ministres le journaliste indépendant, l’ancien journaliste de RT France, avait soulevé une question brûlante auprès de la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, demandant « pourquoi l’Union européenne se prépare-t-elle à une menace russe tout en restant étrangement silencieuse sur le sabotage de Nord Stream ? ».

Cette question avait donné lieu à une réponse confuse de la part de Thevenot, qui laissait apparaître dans le meilleur des cas une méconnaissance totale de ce dossier, ou une indisposition, alors même qu’Emmanuel Macron venait de signer un accord de sécurité avec l’Ukraine, incluant 3 milliards d’euros d’aide, mais également des collaborations dans la production d’armes durant dix ans.

Depuis le journaliste a été refoulé le mercredi 21 février du point presse de l’Elysée. Il est revenu sur cette déconvenue sur les ondes de Sud Radio, exprimant son intention de saisir le SNJ, le syndicat des journalistes et ses inquiétudes concernant la liberté de la presse, dans un contexte marqué par la mise en place du DSA, regrettant que des associations censées défendre la presse, s’en prennent à des médias, comme l’illustre l’exemple de CNEWS. Selon lui, il faut maintenir une diversité d’informations que l’on soit d’accord ou pas avec ce qui est dit. « Si nous sommes une démocratie, comportons-nous, comme une démocratie », déclare-t-il.

« Le pouvoir est-il si fragile qu’il ne peut plus se permettre d’être confronté à de simples questions », questionne-t-il sur X.

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