Un ancien informateur du FBI, Alexander Smirnov, a été arrêté le 14 février à Las Vegas et inculpé le lendemain en Californie pour avoir supposément fabriqué de fausses accusations de corruption contre Joe Biden et son fils Hunter Biden. De nombreux médias institutionnels, comme le New York Times, qui est membre du Forum économique mondial estiment, qu’il s’agit d’“un revers cuisant pour les républicains« , tandis que le journaliste indépendant Simon Ateba se demande s’il s’agit d’une tentative pour « SAUVER HUNTER BIDEN ? »

Cette annonce, faite par le procureur spécial David Weiss, qui est chargé de l’enquête sur Hunter Biden, laisse entendre que Smirnov aurait inventé des affirmations selon lesquelles Joe Biden et son fils auraient tenté d’obtenir des pots-de-vin de 5 millions de dollars de la part du groupe gazier ukrainien Burisma.

Ses allégations faisaient partie des arguments sur lesquelles les républicains de la Chambre des représentants s’appuyaient pour justifier leur enquête en destitution contre le président américain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden. Ils accusaient l’actuel président des Etats-unis d’avoir usé de son influence en tant que vice-président d’Obama pour favoriser les affaires de son fils, notamment en Ukraine et en Chine.

Mais les déclarations d’Alexander Smirnov n’étaient pas les seuls éléments sur lesquels s’appuyaient les élus Républicains. On peut par exemple citer les Twitter Files qui avaient en effet révélé des captures d’écran de 2020, dans lesquels ont pouvait constater que les anciens cadres de Twitter débattaient d’une décision de restreindre le partage d’un article controversé du New York Post sur le fils Biden quelques jours avant la présidentiel.

Le traitement médiatique de cette information

Pour le New York Times, média affilié au Forum économique mondial, cette affaire représente “un revers cuisant pour les républicains, qui avaient cité ces allégations dans leur tentative de destitution du président« .

Le journaliste indépendant Simon Ateba se demande quant à lui sur X, s’il s’agit d’une tentative pour « SAUVER HUNTER BIDEN ? »