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Le passage Axel-Springer à Berlin. Photo : @Fred Romero/Flick R.

Le groupe de média allemand, Axel Springer, membre du FEM, accusé de profiter des colonies israéliennes illégales

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Le groupe de médias allemand Axel Springer, affilié au Forum économique mondial et propriétaire de journaux influents tels que « Bild », « Die Welt » et « Politico », est sous le feu des critiques après avoir été accusé de tirer profit des colonies israéliennes illégales en Cisjordanie occupée. Une enquête menée par le journal américain « The Intercept« , publiée le 5 février, révèle que la plateforme israélienne de petites annonces Yad2, détenue par Axel Springer, aurait généré des revenus publicitaires controversés grâce à la promotion de biens immobiliers situés dans des colonies illégales.

Une publicité récente pour Yad2, publiée dans le journal israélien The Marker, a suscité une controverse généralisée, mettant en lumière le positionnement ambigu d’Axel Springer dans le conflit israélo-palestinien. Cette publicité présentait des milliers d’appartements à vendre et à louer dans des colonies israéliennes en Cisjordanie, sans aucune mention des communautés palestiniennes avoisinantes.

L’enquête de The Intercept révèle que Yad2 aurait publié plus d’un millier d’annonces payantes émanant de maisons de courtage pour des biens immobiliers situés dans des colonies à l’idéologie extrême de Cisjordanie. De plus, la plateforme Yad1, également détenue par Axel Springer, aurait diffusé de la publicité pour des appartements exclusivement réservés à une clientèle juive.

Bien que le groupe Axel Springer affirme ne pas pratiquer de discrimination, les colonies israéliennes en Cisjordanie sont largement considérées comme illégales par la communauté internationale, y compris par les Nations unies. Les colonies contribuent à l’escalade des tensions et des violences dans la région, entraînant des souffrances pour les Palestiniens et compromettant les perspectives de paix.

Face à ces révélations, des appels se multiplient pour qu’Axel Springer mette fin à ses activités commerciales qui contribuent à des violations des droits de l’homme. Omar Shakir, directeur régional de Human Rights Watch, une ONG elle aussi affiliée au FEM, a souligné l’importance de cesser de soutenir économiquement les colonies israéliennes illégales pour favoriser une paix durable et la justice pour tous les peuples de la région.

Axel Springer n’a pas encore répondu publiquement aux accusations, mais cette enquête soulève des questions importantes sur l’éthique des entreprises internationales dans les zones de conflit et le rôle des médias dans la promotion de la paix et des droits de l’homme.

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