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Tarek William Saab. Photo : @Jefferson Rudy/Agência Senado

La tension monte entre le Venezuela et l’Argentine

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Le procureur général du Venezuela, Tarek William Saab, a annoncé l’ouverture d’enquêtes contre le président argentin et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Javier Milei, sa sœur Karina Milei, et la ministre de la sécurité, Patricia Bullrich, elle aussi liée au FEM. Cette enquête concerne la saisie d’un avion vénézuélien-iranien de la compagnie Emtrasur et des accusations de violations des droits de l’homme en Argentine. Le gouvernement vénézuélien considère ces actions comme des atteintes à ses droits, soulignant les tensions diplomatiques entre les deux pays. En parallèle, des procureurs argentins ont demandé la détention de Nicolás Maduro et Diosdado Cabello, citant des accusations de torture et de violations des droits humains.

En juin 2022, un Boeing 747 transportant des pièces automobiles a été immobilisé en Argentine. Parmi les 19 membres d’équipage retenus puis libérés, quatre étaient Iraniens, dont un ancien commandant des Gardiens de la révolution. L’avion, vendu en 2021 à Emtrasur par la compagnie iranienne Mahan Air, avait violé les sanctions américaines, selon Washington. Le président vénézuélien Nicolas Maduro dénonçait quant à lui la saisie, qualifiant l’action américaine d’illégale et impérialiste.

Tarek William Saab a déclaré que l’affaire serait gérée par deux procureurs spécialisés. Il a également justifié cette mesure en s’appuyant sur des accords internationaux auxquels le Venezuela est signataire, et a accusé Javier Milei d’être une menace pour le continent, sans avoir la légitimité morale pour critiquer les institutions démocratiques du Venezuela.

En parallèle, en Argentine, des procureurs ont demandé la capture de Nicolás Maduro, président du Venezuela, et de Diosdado Cabello, un haut responsable du régime, pour des accusations de tortures, enlèvements et exécutions dans le cadre d’un plan systématique. Cette demande s’inscrit dans le cadre de la juridiction universelle, basée sur des plaintes de six citoyens vénézuéliens vivant en Argentine.

Il y a deux semaines, le Bureau du procureur général du Venezuela a émis une demande de mandat d’arrêt contre Edmundo González Urrutia, accusé de conspiration, usurpation de fonctions et sabotage de systèmes. En réponse, le gouvernement de Javier Milei, par l’intermédiaire du ministère des Affaires étrangères, a condamné cette action, la qualifiant de « mesure infâme » émanant de la « dictature » de Nicolas Maduro, et a alerté la communauté internationale sur ces événements. Le président Milei qui avait exprimé sa haine du socialisme, lors de Davos 2024, s’était montré très offensif après la réélection de Maduro.

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