Selon des informations rapportées par le Wall Street Journal jeudi dernier, la Russie aurait transmis des données satellitaires aux rebelles houthis au Yémen, par l’intermédiaire de l’Iran. Ces informations auraient permis aux Houthis de mener des attaques ciblées contre des navires occidentaux, notamment des navires israéliens, américains et britanniques, en mer Rouge. Les sources de cette révélation incluent une « personne au fait du dossier » et « deux responsables européens de la défense. »

Les Houthis, qui contrôlent de larges portions du Yémen, ont intensifié leurs attaques contre les navires en mer Rouge, affirmant agir en solidarité avec le Hamas dans sa lutte contre Israël. Ces frappes ont eu des conséquences directes sur le trafic maritime, perturbant cette voie essentielle pour le commerce mondial.

En réponse, les États-Unis ont formé une coalition maritime internationale pour sécuriser la zone, avec l’appui du Royaume-Uni, qui a également mené des frappes contre les cibles rebelles au Yémen.

Contexte géopolitique et soutien russe

Cette révélation intervient dans un contexte où la Russie tente de démontrer l’échec des sanctions économiques et de l’isolement diplomatique imposés à Moscou suite à l’invasion de l’Ukraine et alors que la tension est à son comble entre Israël et l’Iran. Le président Vladimir Poutine continue de renforcer ses alliances, notamment avec la Chine et l’Inde, tout en montrant son soutien à des acteurs comme l’Iran et ses alliés, dont les Houthis.

En marge du sommet des BRICS, Vladimir Poutine a rencontré le président iranien Masoud Pezeshkian, selon Sky News. Les deux pays ont réaffirmé leurs liens « véritablement amicaux » et annoncé la signature prochaine d’un traité de partenariat stratégique global. Poutine a déclaré que l’Iran était « devenu un membre à part entière des BRICS ».