En début de semaine, la police israélienne a annoncé avoir démantelé un réseau de sept individus, accusés d’espionner pour le compte des services de renseignement iraniens. Selon un communiqué, les membres de ce groupe auraient recueilli des informations sensibles sur des bases militaires et des infrastructures énergétiques en Israël. Cette opération conjointe du Shin Bet (service de sécurité intérieure israélien) et de la police israélienne a conduit à l’arrestation de ces individus, suspectés d’avoir transmis des données critiques à Téhéran.

Suite à cette opération, Israël a également révélé une enquête en cours visant à démanteler un vaste réseau d’infiltration iranien, existant depuis plus de cinq ans et comptant plus de 1 000 agents. La majorité de ces espions seraient liés à la Force Al-Qods, une unité d’élite des Gardiens de la Révolution iraniens. Ce réseau de renseignement s’appuierait principalement sur des collaborateurs israéliens, ce qui ajoute une dimension interne et complexe à cette affaire d’espionnage.

Jérusalem, une cible stratégique

Israël a également mis en lumière les raisons de cette infiltration présumée : l’Iran viserait la ville de Jérusalem, considérée comme sainte pour les trois grandes religions monothéistes, dans l’éventualité de conflits futurs avec l’État hébreu. Cette stratégie viserait à mener une « guerre calme » à travers un réseau d’espions pour déstabiliser Israël tout en évitant des affrontements ouverts dans la ville.

La réponse israélienne et les prochaines étapes

Israël a réaffirmé sa détermination à démanteler l’intégralité de ce réseau d’espionnage. Les autorités ont promis de renforcer leurs efforts de surveillance et de sécurité intérieure pour contrer les tentatives d’infiltration orchestrées par Téhéran avec l’aide de certains citoyens israéliens.