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Photo : @Dick Thomas Johnson

La loi anti-fast fashion disparaît de l’agenda parlementaire : Le lobbying de Shein en cause ?

La loi anti-fast fashion, qui visait à limiter la production de vêtements par les géants de l’ultra fast fashion comme Shein, a soudainement disparu de l’agenda parlementaire français. Ce texte, soutenu à l’unanimité à l’Assemblée nationale, devait être voté au Sénat le 26 mars. Cependant, le gouvernement a fait volte-face et retiré la loi de l’agenda, ce qui suscite des interrogations. Le journaliste Nelson Guetten de BFMTV a mené. Il soulève des questions sur l’influence des lobbies, notamment celui de l’entreprise Shein, membre du Forum économique mondial.

La loi, portée par la députée Horizons, Anne-Cécile Violland, visait à limiter la quantité de nouveaux vêtements mis en ligne par jour, avec des sanctions pour ceux dépassant un seuil de 1 000 modèles par jour. Le gouvernement avait pourtant initialement soutenu cette initiative, mais la disparition de la loi de l’agenda parlementaire soulève des questions. Anne-Cécile Violand dénonce ce retournement et parle de « rétro-pédage », évoquant un changement de position inexplicable.

Le Lobbying de Shein et ses Alliés 

Au cœur de cette controverse se trouve le lobbying de Shein, le géant chinois de l’ultra fast fashion. Bernard Spitz, ancien patron de la Fédération des Assurances, et Christophe Castaner, ancien ministre de l’Intérieur sous Emmanuel Macron, proche du Forum économique mondial, ont été récemment recrutés par Shein, ce qui soulève des inquiétudes sur l’influence croissante de l’entreprise sur les décideurs politiques français.

Une Loi Disparue pour Défendre un Intérêt Économique ? : Les observateurs se demandent si cette disparition de la loi est le résultat d’un lobbying intense de Shein et d’autres entreprises du secteur. Anne-Cécile Violand souligne qu’elle n’est pas naïve face à cette influence mais estime que d’autres raisons, encore floues, pourraient avoir conduit à ce changement de cap. Le lobbying semble toutefois avoir eu un rôle central dans la révision des priorités du gouvernement, même si Castaner dément être un lobbyiste et assure ne travaillé que sur la politique RSE de la marque.

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