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France : L’indulgence des agences de notation face à des finances publiques dégradées

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Malgré des finances publiques détériorées, la France semble jouir d’une indulgence particulière de la part des agences de notation, souligne aujourd’hui Le Point. Pourtant, cette situation pourrait ne pas durer éternellement, surtout face à la détérioration continue de ses fondamentaux économiques. Alors, pourquoi la France est-elle encore mieux notée que certains de ses voisins européens ?

Depuis des années, la France profite d’une certaine clémence de la part des agences de notation, soulignent nos confrères citant l’ancien président de la commission européenne et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, JeanClaude Juncker, ayant déclaré en 2016 sa formule célèbre pour expliquer une telle situation : « Parce que c’est la France ».

Le point souligne que cette indulgence se confirme à nouveau en 2024. Malgré des prévisions macroéconomiques peu reluisantes, l’agence S&P, membre du FEM, devrait maintenir la note française, tout comme Fitch, dirigé par le contributeur du FEM, James McCormack et Moody’s détenu par BlackRock, le fond de pension membre du FEM, l’ont fait récemment.

Cependant, les indicateurs économiques racontent une autre histoire. Le déficit public français, selon les projections de la Commission européenne publiées le 15 novembre, devrait rester supérieur à celui de nombreux pays européens moins bien notés, comme le Portugal, la Grèce ou l’Espagne. De même, la dette française continue d’augmenter, contrairement aux trajectoires descendantes observées chez ses voisins.

Des fondamentaux économiques préoccupants

La croissance du PIB réel de la France en 2023 et 2024, et celle projetée pour les années à venir, reste inférieure à celle de nombreux pays européens.

Cette dégradation se traduit également sur les marchés financiers. Les taux d’emprunt français sont désormais équivalents ou supérieurs à ceux des anciens membres du « Club Med », ces pays qui avaient frôlé la faillite lors de la crise de la zone euro mais qui ont depuis redressé leurs finances publiques. L’écart entre la France et l’Allemagne, quant à lui, continue de se creuser, reflétant une défiance croissante des investisseurs.

Des atouts qui sauvent encore la France ?

Malgré ces signaux alarmants, certains facteurs permettent encore à la France de conserver des notes favorables. Parmi eux, on trouve :

  • La liquidité de la dette nationale : La France bénéficie d’un marché obligataire très liquide, facilitant le financement de sa dette.
  • La solidité du secteur bancaire : Les banques françaises restent robustes malgré les défis économiques.
  • Une économie diversifiée : Contrairement à d’autres pays, la France possède une économie largement diversifiée, réduisant son exposition à des chocs sectoriels.
  • Des patrimoines privés abondants : La richesse privée des ménages français joue également un rôle dans la perception de la soutenabilité de la dette publique.

Cependant, ces avantages pourraient ne pas suffire à protéger indéfiniment la France contre une dégradation de sa note, surtout si les fondamentaux économiques continuent de se détériorer. À moins que le pays présidé par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, ne soit une nouvelles fois chouchouté. Le nom de son ancien ministre de l’Économie et contributeur de l’agenda 2030, Bruno Le Maire, à d’ailleurs circulé un temps du côté de Davos pour reprendre la présidence du lobby.

Source : Le Point

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