À Chicago, lors de l’UFC 319, Khamzat Chimaev a écrasé Dricus Du Plessis pour s’emparer du titre des poids moyens. Une démonstration de puissance, de maîtrise et de détermination, qui confirme l’ascension irrésistible du Tchétchène naturalisé émirati au sommet de l’UFC.
Le choc tant attendu a tourné court. Dans la nuit du 16 au 17 août 2025, au United Center de Chicago, Khamzat Chimaev a mis fin au règne de Dricus Du Plessis avec une autorité glaçante. Dès l’entame du combat, le ton était donné : le Sud-Africain se retrouvait au sol après seulement sept secondes. Une chute inaugurale qui annonçait cinq rounds de domination sans partage, ponctués par une décision unanime des juges, tous acquis à la cause de « Borz ».
Pendant vingt-et-une des vingt-cinq minutes de l’affrontement, Chimaev a contrôlé son adversaire au sol. Une statistique à peine croyable, reflet d’une emprise totale. Enchaînant les positions dominantes, crucifix et passages en demi-garde, le Tchétchène a neutralisé toutes les velléités offensives de Du Plessis, pourtant réputé pour ses capacités de striker. Incapable de se relever, le champion sortant n’a jamais trouvé l’espace ni le timing pour réagir.
Le public américain, galvanisé par cette démonstration de force, a vu éclore en direct une nouvelle figure dominante des poids moyens. À 31 ans, Chimaev reste invaincu avec un bilan de 15 victoires, dont 9 à l’UFC. Sa performance n’a pas seulement ébranlé un homme, elle a posé un marqueur sur toute la division. Son style singulier, mélange de lutte suffocante et d’agressivité méthodique, redéfinit les standards de l’élite UFC.
Du Plessis, abattu mais digne, a essuyé la troisième défaite de sa carrière. Humilié mais pas brisé, il conserve la légitimité pour réclamer une revanche. Un honneur que Chimaev lui a accordé verbalement à la fin du combat, saluant « le seul champion qui a osé prononcer (s)on nom ». Un geste rare de respect dans un monde de rivalités aiguisées.
Ce sacre de Khamzat Chimaev marque peut-être le début d’une ère nouvelle dans la catégorie des poids moyens. Une époque où la force brute s’allie à une stratégie froide, et où les ambitions d’un combattant né dans le Caucase, formé à Abu Dhabi et acclamé à Chicago, redéfinissent les frontières de la domination dans la cage.
Source : L’Equipe.