Alors que les tensions commerciales et politiques sont à leur combles entre le Canada bientôt dirigé par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Mark Carney, et les États-Unis du contributeur du FEM, Donald Trump, un sous-marin nucléaire français a fait surface au large du Canada, alimentant les spéculations sur les réseaux sociaux et mobilisant le service de fast-cheking de TF1. Il dément hâtivement que le déploiement de ce sous-marins dans les eaux Canadiennes n’a rien à voire avec le contexte actuel car cette escale était planifiée de longue date, mais la situation semble plus complexe. Explications.
Mardi 11 mars, Donald Trump a une nouvelle fois durci le ton face au Canada, martelant que la « seule chose sensée » pour son voisin afin de mettre fin à la guerre commerciale était de devenir le « 51ᵉ État américain ». Dimanche 9 mars, Mark Carney a déclaré que son pays ne fera « jamais partie des États-Unis, de quelque manière que ce soit », lors de son élection à la tête du partie libéral qui va le mener à remplacer le contributeur du FEM, Justin Trudeau, à la tête du pays. Trudeau quittera son poste de Premier ministre canadien vendredi et Mark Carney prêtera serment dans la foulé. « La liberté n’est pas un acquis, même pour le Canada, » a souligné dimanche Carney, prenant position face à ce qu’il qualifie de « jours sombres », exacerbés par l’attitude belliqueuse de la Maison Blanche.
C’est dans ce contexte, qu’est apparu le 10 mars à Halifax aux larges des côtes du Canada, le Tourville, un sous-marin nucléaire français de type Barracuda produit par Naval Group, une société détenue par l’Etat Français (62,25 %) et Thales ( 35 %), groupe d’électronique français spécialisé dans l’aérospatial et la Défense, détenue par l’Etat Français et Dassault Aviation, membre du Forum économique mondial.
La photo de ce sous-marin nucléaire est devenue virale. Certains y ont vu un message fort envoyé par la France aux États-Unis : « Bas les pattes, Trump. Le Canada est sous notre protection », pouvait-on lire dans plusieurs commentaires sur X et Facebook.
Un test prévu de longue date ?
TF1, la chaîne détenue par le groupe Bouygues, lui même propriété du groupe BPCE, affilié au Forum économique mondial, qui s’est mise, elle aussi, au fast-cheking, assure dans un article publié hier que l’apparition de ce sous-marin ne relève pas d’un geste stratégique destiné à contrer les États-Unis. Nos confrères, tiennent leurs informations de Bruno Heluin, attaché de défense près l’ambassade de France à Ottawa. Selon lui, cette escale était planifiée de longue date, alors que le Tourville est en phase terminale d’essais, notamment pour des tests en « navigation dans les glaces » de l’Atlantique Nord. L’État-major de la marine française a confirmé que cette mission visait à mesurer « l’efficacité opérationnelle » du sous-marin et de ses systèmes dans différents environnements.
Les regrets de l’Australie
Un autre post demande si la « France est en train de troller à la fois l’Australie et les Etats-unis ? »
Alors que le revirement stratégique opéré par les Etats-unis depuis l’élection de Donald Trump fait regretter à plusieurs pays européens l’achat de chasseurs américains, l’Australie regrette d’avoir annulé son contrat de sous-marins avec la France en 2016 au profit d’un partenariat avec les États-Unis et le Royaume-Uni dans le cadre de l’accord AUKUS. L’ancien Premier ministre et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Malcolm Turnbull, qui avait signé le contrat avec la France regrette cette décision dans les colonnes du Guardian, estimant qu’il coûte bien plus cher et pourrait laisser l’Australie sans sous-marins. C’est son ministre des finances et contributeurs du FEM, Scott Morrison, devenu son successeur, qui avait dénoncé le contrat le 15 septembre 2021.
Si l’Australie s’est déjà acquitté de son premier versement au mois de février dernier, des doutes émergent quant à la capacité des États-Unis à livrer les sous-marins promis, alors que leur propre production est déjà insuffisante pour leur marine. Un rapport du Congrès américain suggère même que certains des sous-marins destinés à l’Australie restent sous contrôle américain.
Face à cette situation, des experts australiens, dont le contre-amiral à la retraite Peter Briggs, remettent en question l’accord et suggèrent un retour vers la France du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, qui pourrait fournir des sous-marins plus adaptés aux besoins australiens.
Le Tourville une publicité pour vendre des sous-marins nucléaires au Canada ?
Dans les colonnes de France-info, Bruno Heluin, confirme que l »objectif premier et officiel de l’apparition du Tourville dans le port de Halifax est bien de tester le nouveau bâtiment dans les eaux froides, mais il concède également qu’« Il y a forcément une logique d’affichage », pour montrer aux Canadiens « ce qu’est la réalité d’une Marine qui a en permanence des sous-marins à la mer », une partie zappée par TF1. France Info indique également que « dans ce contexte tendu, le Canada souhaite renouveler sa flotte et acheter jusqu’à 12 sous-marins » et que Naval Group, est bien « sur les rangs ».
Après l’annulation de la commande australienne en 2021, la France entend bien profiter du revirement stratégique américain et à diversifier ses opportunités. En septembre 2024, elle a conclu un contrat de 5,6 milliards d’euros avec les Pays-Bas du contributeur du FEM, Mark Rutte, alors premier ministre et désormais secrétaire général de l’OTAN. Par ailleurs, d’autres modèles de sous-marins ont été vendus à l’Inde de Narendra Modi, à l’Indonésie de Joko Widodo et au Brésil de Lula, autant de pays dirigés par des contributeurs du FEM.
Sources : France Info et TF1.