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Paris, Londres et Berlin appellent l’Iran à « ne pas entreprendre d’autres actions susceptibles de déstabiliser la région »

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Face à la menace d’une nouvelle escalade au Moyen-Orient, les dirigeants européens exhortent l’Iran à ne pas aggraver la situation. Téhéran, de son côté, promet une riposte après les frappes américaines visant ses sites nucléaires.

L’escalade diplomatique et militaire entre l’Iran et les États-Unis entre dans une phase critique. Dimanche, le président iranien Masoud Pezeshkian a promis une riposte aux frappes américaines ayant visé plusieurs sites nucléaires stratégiques sur le territoire iranien. Lors d’un appel avec Emmanuel Macron, il a dénoncé une « agression » américaine et prévenu : « Les Américains doivent recevoir une riposte à leur agression. »

En parallèle, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a assuré que l’Iran se défendrait « par tous les moyens nécessaires », dénonçant une « agression inadmissible perpétrée par un État doté de l’arme nucléaire contre un pays non doté ».

L’Europe appelle à la retenue et propose une relance des négociations

Face à la gravité de la situation, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont publié une déclaration conjointe dimanche, appelant l’Iran à ne pas franchir de nouveau seuil. « Nous demandons à l’Iran de ne pas entreprendre d’autres actions susceptibles de déstabiliser la région », écrivent les trois puissances européennes. Elles appellent également à « s’engager dans des négociations conduisant à un accord qui réponde à toutes les préoccupations liées à son programme nucléaire ».

Les Européens affirment être « prêts à contribuer à cet objectif en coordination avec toutes les parties », indiquant leur volonté de jouer un rôle de médiation dans ce climat tendu.

Un risque régional majeur

Les frappes américaines ont visé des sites sensibles, notamment à Ispahan, Natanz et Fordo, ce dernier étant un site souterrain hautement protégé. Les États-Unis affirment avoir agi face à une menace croissante liée au programme nucléaire iranien, alors que Téhéran est accusé d’avoir franchi de nouvelles lignes rouges.

La réponse iranienne reste pour l’heure verbale, mais les observateurs craignent une escalade militaire qui pourrait embraser tout le Moyen-Orient. L’Iran pourrait en effet activer ses alliés régionaux, notamment au Liban, en Irak ou au Yémen.

Source : RMC.

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