You are currently viewing Mise en examen de Carla Bruni-Sarkozy dans l’affaire de la rétractation de Ziad Takieddine
Carla Bruni. Photo : @Diana Guylene/wikipedia

Mise en examen de Carla Bruni-Sarkozy dans l’affaire de la rétractation de Ziad Takieddine

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:JUSTICE
  • Commentaires de la publication :0 commentaire

Carla Bruni-Sarkozy, épouse de l’ancien président et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Nicolas Sarkozy, a été mise en examen pour son rôle présumé dans l’orchestration de la fausse rétractation de Ziad Takieddine, un intermédiaire clé dans l’affaire des financements libyens. Cette décision fait suite à une journée d’interrogatoire par les juges Vincent Lemonier et Marie-Christine Idiart, comme le révèle Médiapart.

Carla Bruni-Sarkozy fait face à des accusations de recel de subornation de témoin et de participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre l’infraction d’escroquerie au jugement en bande organisée. Ces accusations reposent sur des échanges de messages entre elle et la communicante Michèle Marchand, connue sous le nom de « Mimi » Marchand concernant la rétractation de Takieddine.

Le rôle de « Mimi » Marchand

Les investigations ont révélé que Carla Bruni-Sarkozy utilisait une ligne téléphonique secrète, sous le pseudonyme « Alexandre », pour communiquer avec Michèle Marchand. Des messages échangés via ce téléphone discutent de la fausse rétractation de Takieddine, alors que Marchand se trouvait au Liban pour orchestrer une interview destinée à invalider les accusations de financement illicite de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

Dénégations et preuves techniques

Lors de son interrogatoire, Carla Bruni-Sarkozy a nié avoir utilisé ce téléphone et avoir été informée de la préparation de l’interview. Cependant, des preuves techniques, incluant des messages et des données de géolocalisation, contredisent ses affirmations. Notamment, le téléphone secret a été utilisé pour des communications clés avec des acteurs impliqués dans l’affaire, y compris Hervé Gattegno, alors directeur de la rédaction de Paris Match.

Parallèles avec l’Affaire « Paul Bismuth »

Pour Médiapart, cette affaire rappelle l’affaire « Paul Bismuth« , où Nicolas Sarkozy utilisait un téléphone secret pour communiquer avec son avocat Thierry Herzog. Dans cette affaire, l’ancien président a été condamné pour corruption et trafic d’influence. De manière similaire, Carla Bruni-Sarkozy a demandé un téléphone « déconnecté de tout » peu après des révélations compromettantes sur des liens financiers avec le régime Kadhafi.

Conséquences et prochaines étapes

Placée sous contrôle judiciaire, Carla Bruni-Sarkozy a interdiction de rencontrer les autres mis en examen, à l’exception de son époux. L’enquête continue de progresser, examinant notamment les interactions entre Michèle Marchand et le couple Sarkozy, ainsi que les efforts présumés pour manipuler des témoins clés dans l’affaire des financements libyens.

Laisser un commentaire