Le fondateur de l’UPR, François Asselineau, a lancé une attaque virulente contre Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch, l’accusant de bénéficier d’un financement opaque et excessif de la part des institutions publiques. Dans un tweet publié le 17 mars, intitulé « RUDY REICHSTADT, L’IMPOSTEUR MACRONISTE PAYÉ PAR NOS IMPÔTS », il l’accuse d’être instrumentalisé par le pouvoir pour discréditer les opposants politiques du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron sous couvert de lutte contre le complotisme.
Asselineau s’appuie sur l’enquête de Rechecking, qui met en lumière les subventions versées à Conspiracy Watch depuis plusieurs années, notamment via la DILCRAH, le SG-CIPDR et le ministère de la Culture. Selon lui, ces financements s’élèveraient à 130 000 euros par an, voire 325 000 euros si l’on prend en compte les organismes partenaires, et certains fonds auraient été attribués sans justification claire, notamment pour un concours de dessin financé mais introuvable après 2020.
L’ancien candidat à la présidentielle met également en cause l’audience de Conspiracy Watch, qu’il juge disproportionnée par rapport aux subventions reçues. Il compare la chaîne YouTube du site, qui totalise moins de 10 000 abonnés et 750 000 vues en dix ans, à UPR-TV, qui fonctionne sans subventions et cumule à près de 500 000 abonnés et 110 millions de vues.
Rudy Reichstadt n’a pas tardé à réagir, dénonçant des accusations « mensongères et diffamatoires » et annonçant d’éventuelles poursuites judiciaires contre Asselineau si ce dernier ne retirait pas ses propos. Ce nouvel affrontement illustre la polarisation du débat autour de la lutte contre le complotisme et pose la question du rôle de Conspiracy Watch dans l’espace médiatique et politique français.
