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Edouard Philippe, Agnès Buzyn et Olivier Véran. Image : Chat GPT X X-Pression média.

Covid-19 : la justice requiert un non-lieu pour Édouard Philippe, Olivier Véran et Agnès Buzyn

 La Cour de justice de la République (CJR) a requis ce mercredi 21 mai un non-lieu en faveur d’Édouard Philippe, Olivier Véran et Agnès Buzyn conçernant leur gestion de la crise sanitaire. Tous trois étaient entendus sous le statut de témoin assisté, ce qui signifie qu’aucun d’entre eux n’a été directement inculpé au cours de cette enquête. Le ministère public souligne que de nombreuses mesures ont été entreprises par le gouvernement durant cette période critique de la pandémie de Covid-19.

En France, les décisions prises par les autorités durant la crise sanitaire ont fait l’objet de critiques et de nombreuses interrogations, tant sur le plan sanitaire que politique. Les accusations de mauvaise gestion ont conduit à l’ouverture d’enquêtes sur plusieurs responsables politiques, parmi lesquels les trois anciens ministres.

Les évaluations du ministère public

Dans ce cadre, le ministère public a pris position en faveur d’un non-lieu pour les ex-ministres français Édouard Philippe, ancien Premier ministre, Olivier Véran, ancien ministre de la Santé, et Agnès Buzyn, qui a également occupé ce poste avant de quitter le gouvernement. L’argument avancé repose sur l’idée que le gouvernement a, dès les débuts de la pandémie, agi avec diligence en prenant diverses initiatives pour limiter la propagation du virus et parer autant que possible aux effets de cette crise sanitaire sans précédent, ce qui contredit le « Journal » d’Agnès Buzyn, livre dans lequel est accuse Macron et Philippe de ne pas avoir répondu assé tôt à la crise, ni même à ses SMS.

La décision de la cour de justice de la République

La demande de non-lieu de la part de la Cour de justice de la République signifie que, selon elle, il n’existe pas suffisamment de preuves pour justifier des poursuites pénales à l’encontre des anciens ministres. Ce statut de témoin assisté reflète l’idée qu’ils étaient impliqués dans le cadre de leurs fonctions sans pour autant avoir directement enfreint la loi, ce qui avait tout de même étonné les avocats des parties civiles. La justice a souligné la difficulté de la tâche à laquelle les autorités ont été confrontées durant une période marquée par l’incertitude, le manque initial d’informations claires sur le virus et les défis considérables dans la gestion de la crise.

Source : Le Monde

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