Les récentes déclarations de l’ancien président de la République et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Francois Hollande, sur l’avenir du Parti socialiste (PS) ont provoqué de vives réactions au sein de son propre camp. Dans une interview accordée à La Tribune Dimanche le 19 janvier, il a affirmé que le PS était « le pôle central de l’Assemblée » et détenait « la clé jusqu’en 2027″. Une vision qui ne fait pas l’unanimité et qui met en lumière les divisions internes du parti.
François Hollande, qui a retrouvé un siège de député lors des dernières élections législatives, défend l’idée que le PS a pris une décision cruciale en refusant de voter la motion de censure contre le gouvernement. Selon lui, cette posture permet aux socialistes de jouer un rôle « responsable et utile » en n’obstruant pas systématiquement l’action du gouvernement. Il rejette la stratégie de La France insoumise (LFI), qu’il accuse de vouloir uniquement « bloquer la vie institutionnelle » et provoquer une crise politique.
Levée de boucliers au sein du PS
Les propos de François Hollande ont immédiatement suscité des réactions contrastées. La députée européenne Chloé Ridel a réagi fermement, rappelant que « ce n’est pas François Hollande qui dicte la stratégie du PS » et que l’objectif doit rester « le rassemblement de la gauche pour transformer radicalement la société ». De son côté, Laurent Baumel, ancien frondeur sous son quinquennat, a insisté sur le fait que « l’union de la gauche reste la boussole pour 2027 ».
Même au sein du PS, certains prennent clairement leurs distances avec l’ancien président. « François Hollande ne représente pas l’avenir du Parti socialiste », a déclaré le député PS Iñaki Echaniz. Une position partagée par plusieurs élus, qui estiment que l’avenir du PS doit être porté par une nouvelle génération.
Un parallèle avec Jean-Luc Mélenchon
Certains cadres du PS n’hésitent pas à faire un rapprochement entre Hollande et Jean-Luc Mélenchon, les deux hommes étant souvent perçus comme des figures du passé. « L’avenir de la gauche ne passera ni par Mélenchon, ni par Hollande : il se bâtira avec les réalités d’aujourd’hui et les combats de demain », a déclaré le sénateur Rémi Cardon. De son côté, le député Arthur Delaporte a critiqué Hollande en affirmant que, contrairement à lui, le PS doit « maintenir un rapport de force avec le gouvernement ».
Le Young Leader Jérôme Guedj : un soutien isolé pour Hollande
Parmi les rares voix en faveur de l’ancien président, on retrouve Jérôme Guedj, membre de la promotion 2013 de la Fondation France-Chine, où il a côtoyée le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, Chantal Jouanno, Édouard Philippe et Matthias Fekl. Cette fondation a pour président d’honneur le contributeur du FEM, Dominique Strauss Kahn et compte parmi ses membres fondateurs, le contributeur du FEM, Arnaud Ventura, un entrepreneur axé sur les entreprises à fort impact social, qui a notamment co-fondé en 1998 le Groupe Planet Finance avec Jacques Attali, également contributeur du FEM. Parmi les bienfaiteurs de cette fondation, on retrouve également de nombreuses entreprises affiliées au Forum économique mondial, comme L’Oréal, AXA, Carrefour, ou la marque Chaumet du Groupe LVMH. À noter que cette fondation est calquée sur la Fondation France-Amérique fondée par les présidents Ford et VGE, membres du groupe Bilderberg et que François Hollande est passé, comme Emmanuel Macron, par le programme Young Leader de la French Amercian Foundation, comme on dit dans la langue de Shakespeare.
Toujours est-il que Guedj, a publiquement défendu l’idée selon laquelle le PS doit jouer un rôle central dans l’Assemblée, estimant que « François Hollande a raison de dire que nous sommes redevenus centraux ». Une prise de position qui contraste avec celle de la majorité des cadres du parti, qui tentent d’affirmer leur autonomie vis-à-vis de l’ancien chef de l’État.
Source : Huffington Post.