Le documentaire « Bibi Files », projeté le 9 septembre lors du Festival international du film de Toronto, met en lumière les procès du Premier ministre israélien et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Benyamin Nétanyahou. Réalisé par Alexis Bloom et produit par Alex Gibney, ce film d’une durée de deux heures présente des enregistrements inédits, notamment des interrogatoires du Premier ministre datant de 2016 à 2018, où il est confronté à des accusations de corruption, de fraude et d’abus de confiance.

Ce documentaire ne se contente pas de dépeindre les affaires judiciaires de Nétanyahou ; il souligne également les liens entre ses démêlés avec la justice et la poursuite de la guerre à Gaza. Certains commentateurs, comme The Guardian, estiment que Nétanyahou prolonge le conflit pour éviter une condamnation pénale, une hypothèse qui fait écho aux accusations de ses détracteurs.

Les critiques sont particulièrement virulentes, notamment dans la presse arabe, qui qualifie Nétanyahou de « criminel de guerre » et dénonce une corruption profonde. Le film, interdit de diffusion en Israël, a déjà suscité de vives réactions et des tentatives de censure, bien qu’une demande d’injonction visant à empêcher sa diffusion au Canada et donc au Festival du film de Toronto, présentée par les avocats de Nétanyahou mais rejetée par un tribunal israélien. ait été rejetée par la justice israélienne.