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Israël : Netanyahu affirme que tuer l’ayatollah Khamenei « mettra fin au conflit »

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé ce lundi 16 juin, dans une interview accordée à la chaîne américaine ABC News, que l’élimination du guide suprême iranien Ali Khamenei « mettrait fin au conflit » entre Israël et l’Iran. Une déclaration explosive qui intervient alors que les tensions militaires entre les deux pays atteignent un sommet inédit.

Le chef du gouvernement israélien a justifié sa position en accusant le régime iranien d’être à l’origine de décennies de chaos dans la région :

« Nous avons eu un demi-siècle de conflits provoqués par ce régime qui terrorise tout le Moyen-Orient ; qui a bombardé les installations pétrolières d’Aramco en Arabie saoudite ; qui répand le terrorisme, la subversion et le sabotage partout. »

Selon lui, l’Iran cherche à instaurer une « guerre éternelle » et pousse la région « au bord d’un conflit nucléaire ». Dans ce contexte, Netanyahu affirme qu’Israël agit pour éviter cette escalade, qu’il qualifie de lutte contre les « forces du mal ».

Face à Trump, un désaccord stratégique

Interrogé sur l’opposition de Donald Trump à un projet israélien visant à éliminer l’ayatollah Khamenei, Benjamin Netanyahu a répliqué :

« Tuer Khamenei ne mènera pas à une escalade du conflit, cela mettra fin au conflit. »

Cette réponse traduit une divergence de fond entre les deux dirigeants, pourtant alliés de longue date. Netanyahu semble déterminé à affirmer l’indépendance stratégique d’Israël, même face à la prudence américaine.

À la question de savoir si Israël prévoit réellement de frapper le guide suprême iranien, Netanyahu est resté volontairement flou :

« Israël fait ce qu’il a à faire. »

Un tournant dans la doctrine israélienne ?

Ces propos marquent une rupture dans la doctrine israélienne de la dissuasion. Alors que les opérations ciblées menées par le Mossad ou Tsahal visaient jusqu’ici des scientifiques, militaires ou responsables du Hezbollah, évoquer publiquement l’élimination du plus haut dirigeant de la République islamique franchit une nouvelle ligne rouge.

Dans un contexte de bombardements réciproques et d’accusations de crimes de guerre, la déclaration de Netanyahu fait craindre une accélération dramatique du conflit israélo-iranien, aux implications régionales et mondiales.

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