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Iran : Tensions et pressions lors du second tour

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Hamid Enayat politologue spécialiste de l’Iran, proche du CNRI (Conseil national de la Résistance Iranienne), nous fait suivre en direct le second tour de l’élection Iranienne qui se déroule aujourd’hui.

Hamadan : Le régime a tenté d’afficher des photos de Mojtaba, le fils d’Ali Khamenei, sur plusieurs ponts de la ville. Il se murmure dans les milieux iraniens qu’Ali Khamenei cherche à résoudre la question de sa succession par l’intermédiaire de Mojtaba avant ces élections. 

Hajizadeh, commandant de AÉROSPATIAL du CGRI, a déclaré : « Voter est une tâche simple, les gens devraient y participer. Chaque vote est comme un missile pour le système. »

Ispahan : Une exposition sur le transfert de l’eau pour les agriculteurs a été organisée devant les bureaux de vote afin d’attirer les votes des agriculteurs.

Tabriz : Depuis ce matin, des patrouilles et des mercenaires en uniforme sont présents dans la ville, assurant une sécurité totale.

Rask, dans la province du Sistan-Baloutchistan : le régime n’a déployé des fonds mobiles dans les villages autour de Rask qu’à partir de 9 heures. Les habitants affirment que le régime n’ose pas retirer ces fonds par crainte des réactions des villageois.

Rapports indiquant des pressions exercées par le régime sur les prisonniers :

Le procureur de Saravan a menacé les prisonniers en leur disant que s’ils ne participaient pas au second tour des élections, leur permission serait annulée. Ces prisonniers, qui ont la possibilité de travailler dans des ateliers désignés pendant la journée avant de retourner à la prison le soir, ont aussi reçu des SMS les menaçant d’un retour en détention s’ils ne prenaient pas part aux élections. 

Les prisonniers de Lakan, au nord de l’Iran, , qui bénéficient d’une semi-liberté, ont été avertis que ceux qui ne voteraient pas seraient renvoyés en prison. Lors du premier tour des élections, certains d’entre eux avaient déjà été contraints de voter sous la menace similaire.

À Kohnuj, dans la province de Kerman, les prisonniers en permission temporaire ou récemment libérés ont reçu des messages et des SMS leur ordonnant de se rendre à la prison pour voter, avec la menace que tout manquement sera sanctionné par un retour en détention et un procès.

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