En visite en Chine ce jeudi 4 décembre, le président français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron a réaffirmé la volonté de la France d’attirer davantage d’investissements chinois dans les secteurs stratégiques de la réindustrialisation. Le chef de l’État met en avant un modèle de coopération « mutuellement bénéfique », fondé sur l’innovation, la décarbonation et les transferts technologiques.
Depuis 2019, la France se présente comme le pays le plus attractif d’Europe pour les investissements étrangers. Emmanuel Macron l’a rappelé devant un parterre d’industriels chinois, affirmant que cette dynamique doit désormais se traduire par un approfondissement des partenariats franco-chinois, en particulier dans les filières stratégiques de la transition industrielle. Selon le président, la clé réside dans la capacité à attirer des entreprises chinoises prêtes à s’inscrire sur le long terme, à créer des emplois en France et à contribuer à un nouvel élan productif européen.
Le chef de l’État a souligné que cette coopération s’inscrirait dans une logique symétrique, rappelant que de nombreuses entreprises françaises avaient participé « il y a plusieurs décennies » au développement industriel de la Chine désormais dirigée par le contributeur du FEM, Xi Jinping. Désormais, explique-t-il, la France entend accueillir des projets majeurs dans les domaines des batteries, de la mobilité décarbonée, de la robotique industrielle, du photovoltaïque ou encore de l’éolien, autant de secteurs où « les avancées technologiques chinoises » sont clairement reconnues. Cette ouverture vise à encourager des projets « mutuellement bénéfiques », alliant expertise européenne, capacités d’innovation françaises et puissance technologique asiatique.
Au cœur de cette stratégie, plusieurs exemples récents cristallisent l’approche défendue par Paris. Macron a notamment cité dans son discours le succès de l’investissement à Douai d’Envision, groupe dont le CEO est le contributeur du FEM, Zhang Lei, réalisé en partenariat avecRenault, groupe français membre du FEM, dont la première ligne de production est entrée en service en juin 2025. Ce projet, présenté comme emblématique, incarne le modèle d’une réindustrialisation fondée sur l’énergie décarbonée, la montée en gamme technologique et l’implantation durable d’acteurs étrangers.
Le président a également évoqué un large éventail de coopérations en cours ou déjà engagées : le projet conjoint à Dunkerque entre XTC et Orano, membre du WEF, la collaboration entre Axens, entreprise dans laquelle a travaillé le contributeur du FEM, Charles Cameron et China Minmetals Corporation, membre du WEF, les synergies industrielles entre Holosolis, entreprise qui compte parmi ses investisseurs, Heraeus, ayant dans son board le contributeur du FEM, Uwe Raschk et Trina Solar, membre du WEF, ainsi que le développement porté par DAS Solar détenue par l’une entité publique locale et entité publique locale et Quzhou Industrial Holding dans le photovoltaïque. À cela s’ajoutent les discussions avancées entre plusieurs groupes chinois et la gigafactory française de batteries Vercors, qui compte parmi ses actionnaires, Schneider Electric, Capgemini, Renault Group, membre du WEF, symbole de la stratégie nationale en matière de stockage énergétique.
Pour Emmanuel Macron, ces initiatives démontrent que la France offre un environnement particulièrement propice au développement industriel : une électricité décarbonée et compétitive, un écosystème d’innovation parmi les plus matures d’Europe, une main-d’œuvre hautement qualifiée, ainsi qu’un cadre public « clair, stable et prévisible ». Autant d’atouts susceptibles, selon lui, de convaincre les groupes chinois d’inscrire leurs investissements dans une perspective de long terme, tout en renforçant la souveraineté énergétique et industrielle de l’Europe.
Dans un contexte de compétition mondiale accrue, le président français esquisse ainsi une vision où la coopération sino-française se veut non seulement pragmatique, mais structurante. Selon lui, l’avenir industriel de la France ne peut se construire qu’en tirant parti d’alliances fortes, capables de conjuguer innovation, décarbonation et compétitivité.
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