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Narendra Modi à Davos. Photo : @WEF

Inde : Le contributeur du FEM Narendra Modi réprime ses opposants

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Sous le gouvernement du Premier ministre et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Narendra Modi, l’Inde est devenue le théâtre d’une répression croissante à l’encontre des militants des droits humains, des universitaires, des journalistes et des organisations non gouvernementales (ONG).

Ce phénomène, qui semble être une chasse aux sorcières orchestrée par l’exécutif, vise à museler les « ennemis de l’intérieur » qui s’opposent aux idéaux nationalistes hindous prônés par le parti au pouvoir. Les méthodes employées pour réprimer ces voix dissidentes sont aussi diverses qu’inquiétantes, allant de raids policiers matinaux à des accusations sans fondements, en passant par des restrictions financières visant à asphyxier les organisations critiquant le gouvernement.

Parmi les figures emblématiques des victimes de cette répression, Harsh Mander se distingue. Militant infatigable des droits humains et ancien haut fonctionnaire, il s’est retrouvé dans le viseur des autorités pour son engagement contre le communautarisme et sa défense des minorités musulmanes en Inde. Le Centre for Equity Studies, qu’il a fondé, ainsi que d’autres centres de réflexion et ONG, font face à des campagnes de diffamation et des obstacles financiers destinés à entraver leur travail essentiel de promotion des valeurs constitutionnelles et de solidarité.

Cet assaut contre la société civile s’étend aux médias et aux universités, autrefois bastions de la liberté d’expression et de pensée critique. Des institutions renommées comme la Jawaharlal Nehru University ont vu leur indépendance intellectuelle érodée par l’infiltration d’idéologies nationalistes hindoues, transformant ces espaces en zones de conflit et de répression.

Les lois relatives au terrorisme, à la sédition et au financement des ONG sont devenues des outils juridiques détournés pour justifier des arrestations arbitraires et la suppression des droits fondamentaux. En conséquence, des personnalités éminentes et des organisations dédiées à la protection des droits de l’homme, à l’éducation et à l’information se retrouvent en première ligne de cette bataille pour la préservation de la démocratie libérale en Inde.

Ce récit de répression en Inde révèle une réalité sombre, où la liberté d’expression et les droits de l’homme sont constamment menacés. Les individus et les institutions visés par le gouvernement de Modi témoignent d’une résilience et d’une détermination remarquables face à l’adversité, luttant pour maintenir vivantes les valeurs fondatrices de l’Inde en tant qu’État laïque et multiconfessionnel. Cette situation interpelle la communauté internationale sur l’importance de soutenir les voix dissidentes et de défendre les principes démocratiques, en Inde et partout ailleurs.

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