Le jeudi 20 juin, la station de métro Gare de Vaise, située dans le 9e arrondissement de Lyon, sera rebaptisée en l’honneur de l’ancien maire de Lyon et Franc-maçon, Gérard Collomb. Cette décision, prise par le Président de la Métropole et du SYTRAL, Bruno Bernard, avec l’accord de Caroline Collomb, veuve de l’ancien maire, semble confirmer les liens qui unissent les leaders écologistes Lyonnais à la Maçonnerie Lyonnaise.
La station, actuellement terminus de la ligne D, deviendra officiellement l’arrêt Gérard Collomb. Cette initiative vise à commémorer le passage de l’ancien maire à la tête de la municipalité lyonnaise, notamment dans le 9e arrondissement où il a exercé avant d’accéder à la mairie centrale.
Ces obsèques au mois de novembre 2023, témoignaient des liens qui semblent unir la Maçonnerie au Forum économique mondial, puisque de nombreuses personnalités issues proches du FEM et de francs-maçons étaient présents, à commencer par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum, Emmanuel Macron, dont Collomb fut l’un des premiers soutiens. On peut également citer, Edouard Philippe, membre des programmes Young Leader du WEF et de la Fondation France-Amérique fondée par les présidents Gérald Ford et VGE, membres du groupes Bilderberg, les contributeurs de l’agenda 2030, Elisabeth Borne, Francois Hollande ou encore Christophe Castaner. On pouvait aussi noter la présence de l’ancienne protégée de François Hollande et Young Global Leader du Forum économique mondial, Najat Vallaud-Belkacem et du maçon Thierry Braillard.
À peine élu, Collomb a mis en place un exécutif, « dont un bon quart, premier adjoint compris, était franc-maçon », comme l’indiquait le journaliste de Lyon Capitale, Philippe Chaslot dans un article publié au mois de mai 2001. Notre confrère et ancien collègue, citait pêle-mêle, « Jean louis Touraine (Premier adjoint), Martine Roure (adjointe aux affaires sociales et programmation), Thierry Braillard (adjoint à la jeunesse et aux sports), Jean Michel Daclin (adjoint au rayonnement international et au tourisme), Michel Chomarat (conseiller) et même le responsable des RG ».
Le maçon Collomb se disait « saint-simonien », un courant idéologique reposant à l’origine sur la doctrine socio-économique et politique de Claude-Henri de Rouvroy de Saint-Simon, qui influença grandement la Maçonnerie française et dont le maire écologiste de Lyon a fait l’apologie lors des voeux du maire du 4e, le 27 janvier dernier.
En bon Saint-Simonien, l’ancien maire de Lyon, se disait convaincu que le progrès social réside dans le développement des entreprises, favorisant l’implantation de grandes sociétés dans son arrondissement et entretenant un réseau d’hommes d’affaires. Sous son mandat, le « Club des 100 » réunissant les milieux économiques, politiques et industriels dans les loges VIP de l’Olympique Lyonnais était devenu un haut lieu de mondanité et de réseautage économique et maçonnique puisqu’il accueillait de nombreux maçons.
Gérard Collomb était par exemple très proche d’Olivier Ginon dès son élection en 2001, lorsque Collomb a été élu maire de Lyon. Celle-ci avait d’ailleurs été favorisée par l’inéligibilité de Henri Charchet, champion de la droite noiriste, qui fut condamné durant la campagne dans l’affaire de la SACVL. Dans le même article de Lyon Capitale, Michel Forien (RPR) percevait « certaines collusions » à la Grande Loge de France (GLF), qui « n’auraient pas été étrangères » selon lui, « à l’origine des ennuis judiciaires », de Chabert. Toujours est-il que par l’entremise de Collomb, Ginon, est également devenu proche de Macron. De plus la première campagne de Gérard Collomb avait été soutenue par Thierry Ehrmann, PDG du groupe Serveur et maçon depuis 1986. Collomb était également proche de Jean-Michel Aulas et du patron de 6e Sens Immobilier, Nicolas Gagneux. Lorsque l’ancien président de l’OL a été décoré de la Légion d’honneur par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, au début de l’année, il avait d’ailleurs invité le président de 6eme Sens, à la cérémonie.Celui-co serait désormais très proche du maire de Lyon, Grégory Doucet, selon nos informations. Quelques jours après le décès de Gérard Collomb, Doucet avait évoqué la possibilité d’un autre hommage de la Ville de Lyon, sans que des détails supplémentaires ne soient communiqués depuis décembre dernier. Certains anticipent que cette cérémonie pourrait être l’occasion pour le maire Doucet d’aborder ce sujet sensible.
Roland Bernard, père de Bruno Bernard, proche de la Maçonnerie
Bruno Bernard a-t-il des liens avec la Maçonnerie ? En tout cas, son père, Roland Bernard, ancien député socialiste, puis sénateur-maire d’Oullins, était très proche de François Mitterrand et de la Maçonnerie. Il a par exemple contribué à l’ascension de plusieurs personnalités politiques locales dont les Franc-maçons, Charles Hernu et Gérard Collomb.
A force de participer à des conférences de presse de la Métropole dont nous apprécions le travail, nous nous sommes toutefois rendu comme que la colléctivité soutenait souvent des évènements ou signaient des contrats avec des entités proches du Forum économique mondial. La première fois, il s’agissait des Journées de l’Economie héritées de l’ère du Franc-maçon Collomb, fondées par Pascal Le Merrer, membre de l’Institut Montaigne dirigé par Henri de Castrie, qui est le président du groupe Bilderberg. De nombreux contributeurs de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial étaient conviés l’édition 2024 de cet évènement, à commencer par la prix Nobel, Esther Duflo, le professeur d’économie au Massachussets Institute of Technology, Daron Acemoglu, le Professeur d’économie à la Nortwestern University, Joel Mokyr, la professeure d’Économie à Toulouse Capitol, Emmanuelle Auriol, la présidente de l’Association française de science économique, Agnès Bénassy-Quéré, le président de Schneider Electric, Olivier Blum, le Professeur au Collège de France et à la London School of Economics, Philippe Aghion, qui préside d’ailleurs le comité scientifique des « Jéco » et l’ancien ministre délégué au numérique, Jean-Noël Barrot. Après avoir sorti, un article à ce sujet, Bruno Bernard est venu discuter avec moi et je lui ai demandé son soutien, estimant que le nouvel exécutif n’avait rien à voir là dedans. Mais ensuite, je me suis intéressé au à la Coupe du monde féminine des quartiers qui réunit plusieurs acteurs qui ont des liens avec le FEM ou la Franc-maçonnerie. J’ai aussi constaté que du côté de la Ville de Lyon, one accueillit la tournée du climat et de la biodiversité, organisée à l’initiative du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Jean Jouzel,où j’ai entendu des fake news. L’un des mes collobaroteurs a ensuite constaté la même chose du côté du Mois des fiertés, organisé par la Métropole. J’ai encore été confronté à cet état de fait, en rédigeant un articles sur un partenariat signé avec les Apprentis d’Auteuil, dont la plupart des cadres ont des liens de prêt ou de loin avec le Forum, ce qui commence à faire beaucoup.
Un précédent dans la renommée des espaces lyonnais
Toujours est-il que ce n’est pas la première fois qu’une station de métro change de nom à Lyon, voire à Villeurbanne, en hommage à des personnalités politiques. Des stations de métro comme Charpennes, devenue Charles Hernu, ou Hôtel de Ville, rebaptisée en Louis Pradel, illustrent cette pratique de mémoire et de reconnaissance historique au sein de la capitale des Gaules. Les deux personnalités citées sont elles aussi, proches de la Maçonnerie. De quoi donné raison à l’académicien Marc Lambron, qui a qualifié Lyon de « ville de foi et de secret » lors des obsèques de Collomb.