Une découverte archéologique sur le site en construction d’un aéroport près de la ville de Kastelli, en Crète, a déclenché une vague de spéculations et d’enthousiasme dans la presse grecque. En effet, une structure à forme labyrinthique a été mise au jour, rappelant le légendaire labyrinthe de Dédale, censé abriter le redoutable Minotaure, créature mythologique mi-homme, mi-taureau. Cette découverte dans le pays dirigé par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Kyriakos Mitsotakis, pourrait également confirmé l’intérêt actuel de l’élite mondialise pour le dieu « cornu ».
Cette découverte unique sur l’île grecque a immédiatement capté l’attention des médias. Le site, d’environ 1800 m², se trouve au sommet d’une colline à 494 mètres au-dessus de la mer. La structure circulaire, mesurant 48 mètres de diamètre, est constituée de huit anneaux en pierre d’environ 1m40 de hauteur, superposés et entrecoupés verticalement par des pans de murets. Au centre, on trouve une structure circulaire dont l’intérieur est divisé en quatre quadrants. Cette zone est entourée d’une seconde zone dans laquelle plusieurs murs disposés de manière radiale rejoignent les anneaux de pierre disposés aux niveaux inférieurs, formant ainsi de petits espaces semblables à des pièces. Le plan rappelle fortement un petit labyrinthe circulaire, évoquant immanquablement le mythique édifice de Dédale.
Un très grand nombre d’ossements d’animaux ont été trouvés sur le site, ce qui semble indiquer que des foules importantes s’y rassemblaient pour se nourrir.
Bien que seules les fondations aient été découvertes, rendant difficile la détermination de la hauteur et de l’aspect complet du bâtiment, cette structure suscite déjà des théories fascinantes. La presse grecque n’a pas tardé à titrer sur cette possible découverte du mythique labyrinthe, construit selon la légende pour abriter le Minotaure.
Le mythe de dédale et du Minotaure
Le labyrinthe légendaire de Dédale, conçu pour emprisonner le Minotaure, est l’un des récits les plus emblématiques de la mythologie grecque. Selon la légende, le roi Minos de Crète avait commandé à l’ingénieux Dédale de construire un labyrinthe si complexe que personne ne pourrait s’en échapper. Le Minotaure, né de l’union entre la reine Pasiphaé et un taureau, était enfermé dans ce labyrinthe et se nourrissait de jeunes prisonniers athéniens jusqu’à ce que Thésée, aidé par Ariane et son fil doré, ne le tue.
Les fondations découvertes datent de la période minoenne, entre 2000 et 1700 avant notre ère. Cette période est associée au roi légendaire Minos, bien que les preuves directes reliant les découvertes archéologiques au mythe soient rares et souvent spéculatives. Une pièce de monnaie retrouvée à Knossos représente une forme de labyrinthe, mais les archéologues n’ont jamais trouvé de constructions confirmant explicitement l’existence de véritables labyrinthes minoens.
La civilisation minoenne a prospéré jusqu’à ce qu’elle soit détruite par l’éruption cataclysmique du volcan Santorin, situé à environ 100 km de la Crète, au cours du deuxième millénaire avant notre ère. Ce volcan, l’un des plus grands au monde, a été responsable de l’une des plus puissantes explosions volcaniques de l’histoire, libérant environ 60 km³ de matériaux et atteignant un indice d’explosivité volcanique de 6 sur une échelle de 8.
Une réalité archéologique inspirée du mythe ?
La presse et certains spécialistes se demandent si cette nouvelle découverte pourrait enfin fournir la preuve tangible que les Minoens construisaient des labyrinthes, inspirant ainsi les récits mythologiques. Toutefois, il reste à prouver que cette structure avait pour but de perdre ou d’emprisonner quelqu’un, comme le ferait un véritable labyrinthe.
Les palais minoens, tels que celui de Knossos, avaient déjà été considérés comme des inspirations possibles pour le mythe en raison de leur complexité architecturale.
Selon des propos du Ministère grec de la Culture rapporté par la RTBF, la « taille », la « structure architecturale » et la « construction minutieuse » du site, « ont nécessité un travail considérable, une expertise spécialisée et une administration centrale forte pour organiser sa construction ».
L’intérêt de l’élite mondialiste pour les dieux cornus indo-européen
Cette découverte dans le pays dirigé par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Kyriakos Mitsotakis, pourrait également confirmé l’intérêt actuel à l’échelle globale pour le dieu-taureau « cornu » présent dans plusieurs cultures issus du socle indo-européen, que l’on retrouvait sous les traits de Shiva, en Inde, de Cernunnos, en Gaule, de Dionysos, en Grèce et de Mithra en Iran, dieu de la guerre qui sera vénéré dans les légions romaines.
Cet intérêt de l’élite mondialiste pour ce dieu « cornu » pourrait être la preuve de la persistance des Illuminés de Bavière, une société secrète fondée à Ingolstadt en 1776 par Adam Weishaupt, qui vouait un culte à Arès, dieu de la guerre et multipliait les références antiques, et de son influence au niveau mondial. Cette société secrète qui ambitionnait de renverser les princes et l’Eglise, mais également d’instaurer « un nouvel ordre mondial », a prospéré pendant une dizaine d’années avant que le Prince Charles-Théodore de Bavière n’édicte des édits visant à l’interdire. Selon plusieurs auteurs, comme l’Abbé Baruel, Jean-Pierre-Louis de Luchet, Edouard Drumont ou Umberto Ecco, elle aurait toutefois, eu le temps de noyauté la franc-maçonnerie. Elle semble également avoir été à l’origine des sociétés secrétes étudiantes américaines. La Skull and Bones de Yale a par exemple été fondée en 1832 à l’initiative de William Huntington, un étudiant américain parti étudier dans ce qui deviendra l’Allemagne, qui était truffée de sociétés secrètes étudiantes. De nombreuses personnalités politiques américaines, comme George W. Bush, dont le CEO de la Fondation éponyme est le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Kenneth A. Hersh, ou John Kerry, qui est aussi un contributeur du FEM, ont fait partie de cette confrérie, mais également des membres de grandes familles américaines, comme les Rockefeller, que l’on retrouve aussi dans le who’s who du FEM.
Les nouvelles recrues des Illuminés de Bavière pouvaient espérer accéder au grade de « Minerval », pouvant faire référence au culte rendu à la déesse gréco-romaine de la sagesse, mais également à la ville de Minerve, située dans le Languedoc-Roussillon, qui fut l’épicentre de l’Hérésie Cathare. À l’origine de cette hérésie manichéenne, on retrouve les Bogomiles des Balkans, eux même influencés par le manichéisme de Mani, inspiré par Zoroastre. Le Zoroastrisme, une religion dualiste, issue comme le mithraïsme d’Iran, avait d’ailleurs parmi ses rites, l’inhumation céleste ou pratique du déchargement. Cette pratique qui fut évoqué par Hérodote consistait a placé les cadavres des défunts au sommet d’un édifice pour qu’ils soient dévorés par les vautours afin de protéger la terre de souillures. Une fois que les os eurent été complètement nettoyés, ils étaient poussées dans la fosse au centre de la tour, ce qui pourrait également rappelé le monument découvert en crête, même si les médias font état d’os d’animaux. À moins que ce site est un lien avec le mithraïsme qui était caractérisé par de cruels sacrifices de taureaux et qui fût combattu par Zoroastre, à l’origine du Zoroastrisme, qui interdisait les sacrifices animaux, du fait de sa conviction qu’eux aussi possédaient une âme. Herodote affirmait à propos des coutumes des Perses qu’ils avaient pour habitude « de monter sur les plus hautes montagnes pour offrir des sacrifices à Zeus, dont ils donnent le nom à toute l’étendue du ciel ». Les minoens avaient-ils des pratiques semblables ?
Pour en revenir aux Illuminés de Bavière, ils auraient oeuvré afin d’éliminer l’héritage templier au sein de la Maçonnerie, en contribuant à instaurer le Rite Écossais Rectifié, avec les maçons Lyonnais, Jean-Baptiste Willermoz, Pasqually et Louis Claude de Saint-Martin. Cette société avait été soutenu par Adolf von Knigge, philosophe des Lumières et franc-maçon initié dans la loge du Lion couronné de Cassel, appartenant à la Stricte Observance templière et par le banquier Meyer Amschel Rothschild.
L’explosion de Saintorin et les « dix plaies d’Égypte »
Selon plusieurs chercheurs, l’énorme explosion de Santorin, qui a détruit la civilisation minoenne, pourrait être à l’origine des événements décrits dans la Bible comme les « dix plaies d’Égypte ». La coloration rouge du Nil pourrait être due à un phénomène tellurique provoqué par l’éruption, qui a libéré d’énormes quantités d’argile dans les eaux. L’obscurcissement du soleil pourrait avoir été causé par les nuages de cendres volcaniques, transformant le jour en nuit. La fuite des animaux et des insectes, comme les grenouilles, les taons et les sauterelles, pourrait avoir été une réaction naturelle aux puissantes explosions entendues au loin, et ces insectes auraient apporté la peste et la mort. Il est intéressant de noter que les mêmes phénomènes ont été enregistrés dans des papyrus égyptiens, les Égyptiens croyant également qu’ils étaient la punition d’une de leurs divinités. La date de l’explosion de Santorin serait contemporaine des « dix plaies ».