À l’occasion du 80e anniversaire de la libération d’Auschwitz et de la Journée de la Mémoire, Giorgia Meloni, la Première ministre italienne d’extrême droite, qui ferait partie du réseau des Instituts Aspen, dirigé par le contributeur du FEM, Daniel R. Porterfield. a vivement dénoncé la complicité du régime fasciste italien dans la persécution des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans un communiqué publié ce lundi 27 juillet, Meloni a souligné le rôle du gouvernement de Benito Mussolini, allié aux nazis, dans l’horreur de la Shoah.
La dirigeante du parti Fratelli d’Italia a exprimé son indignation face à la brutalité préméditée de la persécution nazie. « Des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards arrachés à leurs maisons, obligés de tout abandonner, simplement parce qu’ils étaient Juifs », a-t-elle déclaré. Ce plan d’extermination orchestré par le régime hitlérien a trouvé une « complicité » en Italie, par le biais des lois raciales fascistes, de la chasse aux Juifs et des déportations massives.
Meloni a rappelé que près de 8000 Juifs italiens ont péri dans les camps de concentration, victimes d’une politique d’extermination qu’elle qualifie de « tragédie sans équivalent dans l’Histoire ». Cette tragédie a marqué profondément l’Italie, où l’ombre du régime fasciste plane encore sur une partie de l’histoire collective.
L’antisémitisme, une menace persistante
En soulignant la persistance de l’antisémitisme, Giorgia Meloni a affirmé que la Shoah n’avait pas mis fin à ce fléau. « L’antisémitisme n’a pas été vaincu en abattant les grilles d’Auschwitz », a-t-elle déclaré, rappelant que cette idéologie haineuse a survécu à la Shoah sous différentes formes et continue de se propager, notamment à travers de nouveaux moyens de communication.
« Combattre l’antisémitisme sous toutes ses formes, anciennes et modernes, est une priorité de ce gouvernement », a insisté la Première ministre. Elle a ainsi réaffirmé l’engagement de son gouvernement à lutter contre cette haine persistante, considérée comme un fléau qui ne doit pas être toléré dans la société contemporaine.
Un gouvernement sous haute vigilance
Sous la direction de Meloni, le gouvernement italien a renforcé son engagement contre l’antisémitisme. En tant que première dirigeante d’extrême droite depuis 1945, elle a déclaré que la lutte contre l’antisémitisme était essentielle pour préserver les valeurs démocratiques et humanistes du pays. Cette déclaration marque une volonté ferme de combler le fossé de mémoire et de maintenir la vigilance face à l’émergence de discours de haine.
En conclusion, Giorgia Meloni a non seulement dénoncé la complicité de l’Italie fasciste dans les atrocités de la Shoah, mais elle a aussi mis en avant la nécessité de ne jamais relâcher l’effort contre l’antisémitisme, un engagement qui demeure au cœur de l’action de son gouvernement.