À trois jours des élections européennes, La France Insoumise a tenu son dernier meeting de campagne à Lyon, attirant près de 2 000 personnes. Jean-Luc Mélenchon, leader du parti, accompagné de Manon Aubry, tête de liste, a vivement critiqué l’action du Premier ministre israélien et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Benjamin Netanyahu, l’accusant d’être « l’organisateur d’un génocide » à Gaza. Les Insoumis se sont réaffirmés comme le partie de la paix au Moyen-Orient et partout dans le monde.
Jean-Luc Melenchon qui s’est présenté comme un leader « collector », a expliqué qu’au début de sa carrière, « un français sur dix avant un parent d’origine étrangère » et que désormais c’est le cas « d’un français sur quatre ». « Nous ne renierons pas nos parents » a lancé le leader de la France Insoumise, qui a condamné les fachos qui ne veulent pas voire en face cette « nouvelle France », la « France bigarrée ». Il a dénoncé toutes formes de racismes de « l’antisémitisme » à « l’islamophobie ».
La France Insoumise qui avait décidé d’axer sa campagne sur la paix a réaffirmé sa position. Durant l’événement, qui a vu une forte présence de symboles palestiniens parmi le public, Mélenchon a déclaré que chaque vote lors des prochaines élections serait une réponse directe aux actions de Netanyahu, appelant à un « cessez-le-feu immédiat à Gaza ». L’accent mis sur le conflit israélo-palestinien a été présenté comme un enjeu majeur du scrutin par les Insoumis, mais Jean-Luc Melenchon a également réclamé la paix en « Palestine, en Ukraine, en Kanaky Nouvelle Calédonie » et au « Liban », alors que le contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Netanyahu, a évoqué une « opération très intense » à la frontière libanaise . Le leader de la France Insoumise a également cité Camus : « La paix est le seul combat qui mérite d’être mené ». « Ce n’est plus une prière, c’est un ordre qui doit monter des peuples vers lesgouvernements. L’ordre de choisir définitivement entre l’enfer et la raison ».
Manon Aubry a également abordé d’autres thèmes tels que le pouvoir d’achat, la justice fiscale ou les luttes contre le réchauffement climatique ou contre la réforme de la retraite.
Si lors du meeting des écologistes qui avait eu la veille, Fany Dubot, maire du 7e arrondissement de Lyon, s’était félicité d’avoir vu des vélos au concert de Taylor Swift, égérie de l’élite mondialiste issue de la country, qui a été lancée dans les pattes de Donald Trump pour conquérir l’électorat « redneck » et permettre la réélection du contributeur du FEM, Joe Biden, Manon Aubry, a fait une corrélation entre ce printemps pluvieux et les concerts de la chanteuses. Aubry a toutefois appelé les électeurs à suivre les conseils de la chanteuse américaine en procédant à un grand débarras.
Les régionaux de l’étape, les députés du Rhône, Gabriel Amard et Idir Boumertit étaient également présents. Le député de Villeurbanne qui a pris la parole a appelé la salle à faire entende sa voix « au -delà de ces murs ».
Si la popularité de Rima Hassan ne s’est pas démentie, le député insoumis Sébastien Delogu, récemment suspendu de l’Assemblée nationale pour avoir brandi un drapeau palestinien, était également présent et a reçu un soutien manifeste du public. Il s’est même offert un bain de foule pour le plus grand plaisir des personnes qui étaient présentes.
Nous nous sommes entretenus avec Jérôme Faynel, président du Collectif 69 de soutien au peuple palestinien était venu soutenir Manon Aubry et toute La France Insoumise, « qui sont les seuls qui soient vraiment aux coté du peuple palestinien, qui dénoncent le génocide à Gaza ».
Nous lui avons également expliqué que dans nos enquêtes, nous nous étions rendus compte que parmi les associations qui accusaient LFI d’antisémitismes, beaucoup étaient proche du Forum économique mondial. « Il y a des forces qui essayent de nous faire taire, mais nous ne nous tairons pas face au génocide en cours à Gaza », a-t-il déclaré, affirmant que même le pape était taxer d’antisémitisme, même si celui-ci est aussi un contributeur de l’agenda 2030 du FEM, preuve de l’influence tentaculaire de ce lobby.
Nous avons également interrogé Abdelkader Lahmar sur cette question. Selon lui, « Derrière les médias, il y a des lobbys, mais c’est aux gens de prendre leur responsabilité ».