L’acteur Robert De Niro qui s’était rendu à Davos en 2011 a fait une apparition notable à New York devant le tribunal où se déroulaient les plaidoiries finales du procès de l’ancien président Donald Trump dans l’affaire Stormy Daniels. Connu pour être un soutien du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden, De Niro a profité de cette occasion pour exprimer sa vive opposition à Trump, le comparant à un nazi, mais s’est fait rembarrer par la foule.
« Nous avons oublié les leçons de l’histoire » a osé Robert de Niro, évoquant « Hitler et Mussolini », reprenant la rhétorique d’Hilary Clinton, Young Leader de la Fondation France-Amérique, fondée par les président Ford et Valéry Giscard d’Estaing, membre du groupe Bilderberg, qui avait comparé la menace que représente selon elle, Donald Trump, à celles des années 1930, sur le média MSNBC, un partenariat entre Microsoft, société affiliée au FEM, et l’unité NBC General Electric, qui est fait également parti du Forum, devenu NBCUniversal, qui appartient à Comcast, membre du FEM…
De Niro n’a pas mâché ses mots, qualifiant Trump de « clown » et de « bouffon », exprimant de graves préoccupations quant aux conséquences potentielles d’un second mandat de Trump. « S’il entre à la Maison-Blanche, je vous le dis tout de suite, il ne partira jamais, » a lancé De Niro. « Est-ce le pays dans lequel nous voulons vivre ? Voulons-nous qu’il dirige ce pays en disant : ‘Je ne pars pas ; je suis dictateur à vie’ ? »
La présence de l’acteur faisait partie d’un effort coordonné par la campagne du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden, qui comprenait également deux officiers de police ayant défendu le Capitole des États-Unis le 6 janvier. Cet événement visait à recentrer l’attention du public sur l’insurrection au Capitole et le rôle de Trump dans celle-ci. La semaine dernière, l’équipe de Biden a diffusé une nouvelle publicité narrée par De Niro, critiquant sévèrement la présidence de Trump et ses projets futurs.
De Niro a expliqué son implication dans cette publicité, déclarant qu’elle « montre la violence de Trump et nous rappelle qu’il utilisera la violence contre quiconque se dressera sur le chemin de sa mégalomanie et de son avidité. »
La prise de parole de Robert De Niro, n’a pas été du gout de tout le monde, l’acteur s’étant fait invectivé par la foule.
Alors qu’elle fait mine d’ignorer le procès de Trump depuis son début il y a six semaines, l’équipe de Biden avait annoncé cet événement devant le tribunal avec des « invités spéciaux » ce mardi. Les alliés politiques de Trump ont également fait des apparitions fréquentes devant le tribunal, y compris le président de la Chambre des représentants Mike Johnson et plusieurs sénateurs américains.
Retour sur le procès de Trump
Les procureurs accusent Trump d’avoir falsifié des documents commerciaux pour dissimuler des paiements destinés à étouffer des révélations embarrassantes, notamment 130 000 dollars versés à l’actrice Stormy Daniels pour qu’elle garde le silence durant la campagne de 2016 sur une relation qu’elle aurait eue avec Trump dix ans plus tôt.
Michael Cohen, ancien avocat de Trump qui a déjà été condamné en relation avec cette affaire affirme avoir effectué les paiements à la demande de Trump, utilisant ses propres fonds. En 2018, l’ex-avocat de Trump avait plaidé coupable de violation des règles de financement de campagne, ce qui lui a valu une peine de trois ans de prison, dont 13 mois en détention. Deux ans plus tôt, lorsque Donald Trump a été élu président des États-Unis, Michael Cohen a crée la société Essential Consultants, spécialisée dans la communication de crise. Il avait alors perçu une somme de 1,2 millions de dollars de la part du groupe suisse Novartis et 600 000 dollars, de la part de AT&T, deux multinationales affiliées au Forum économique mondial. Donald Trump a toujours nié l’existence de cette relation, et son avocat qualifié hier, les aveux de Cohen, de « mensonges ».
En plus d’être lâché par Cohen, Trump a également été abandonné par le cabinet d’audit et de conseil français d’envergure internationale, Mazars, qui a collaboré avec la contributrice de l’agenda 2030 du FEM, Jennifer Blanke. Ce cabinet de consulting, qui était le comptable historique de la Trump Organization, a en effet annoncé le 9 février 2022 qu’il ne pouvait pas garantir la fiabilité des comptes qu’il a établis au cours des dix dernières années pour le compte de son client et a déclaré rompre toute relation avec cette organisation.
En parallèle, Trump critique vivement le juge Juan Merchan et le procureur Alvin Bragg, qu’il accuse d’être à la solde du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, George Soros, principal soutient financier des Démocrates, qualifiant l’affaire de « chasse aux sorcières » politiquement motivée. En 2021, Soros a fait un don d’un million de dollars à Color of Change, une des ONG qui s’en étaient prise à Elon Musk lorsqu’il a repris Twitter, présidée par la contributrice du Forum économique mondial, Heather Mc Ghee, pour soutenir la campagne de Bragg. Ce financement a été utilisé pour une campagne de dépenses indépendante, bien que seulement la moitié du montant annoncé ait été dépensée selon les documents de campagne.
Alors que le procès progressait, Trump a continué à critiquer ouvertement les procédures, qualifiant le juge Juan M. Merchan de « corrompu » et de « conflit d’intérêts », bien qu’il soit restreint dans ses commentaires en raison d’une ordonnance de bâillon. « Nous verrons comment cela se passe. C’est une journée très dangereuse pour l’Amérique. C’est une journée très triste, » a déclaré Trump aux journalistes, accompagné de trois de ses enfants et d’un de ses gestionnaires de campagne.
Trump a plaidé non coupable à tous les 34 chefs d’accusation criminels. Les plaidoiries finales devraient durer toute la journée de mardi, et les délibérations du jury pourraient commencer dès mercredi.
Si Trump est lui aussi un contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, ses positions à l’égard de l’OTAN et l’OMS, mais aussi les bisbilles avec son ancien conseiller à la Santé, Tony Faucci, lui aussi contributeur du FEM, ont été très mal perçues par les élites américaines.