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États-Unis : Le ballon chinois abattu en 2023 était équipé de technologies américaines

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L’affaire du ballon chinois abattu par l’armée américaine en février 2023 refait surface avec de nouvelles révélations troublantes. Selon une enquête de Newsweek, cet aéronef, officiellement présenté par Pékin comme un ballon météorologique dévié de sa trajectoire, contenait en réalité des composants de haute technologie… fabriqués aux États-Unis. Une découverte qui pose de sérieuses questions sur le contrôle des exportations de technologies sensibles par Washington.

Le 4 février 2023, sur ordre du président et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joseph Biden, un avion de chasse F-22 abattait un ballon chinois qui survolait les États-Unis depuis plusieurs jours. À l’époque, le Pentagone avait immédiatement dénoncé une opération d’espionnage orchestrée par Pékin. De son côté, la Chine du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Xi Jinping avait rétorqué qu’il ne s’agissait que d’un appareil de recherche météorologique ayant dérivé à cause des vents violents, accusant Washington d’avoir réagi de manière excessive.

Deux mois plus tard, les médias NBC Universal membre du FEM et CNN, qui appartient à Warner Bross Discovery, dont le principal actionnaire est AT&T, révélaient que la Chine avait pu contrôler le ballon à distance, collecter des données sur des sites militaires américains et transmettre les informations en temps réel à Pékin. Mais aujourd’hui, de nouvelles analyses viennent ajouter une dimension inattendue à cette affaire.

Des technologies américaines au cœur du dispositif chinois

Selon les sources citées par Newsweek, l’examen du matériel récupéré après l’explosion du ballon a révélé que ce dernier était équipé d’un système de communication par satellite Iridium, un module conçu par une entreprise américaine basée à McLean, en Virginie, à quelques kilomètres seulement du siège de la CIA.

En plus de ce dispositif, au moins quatre autres entreprises américaines et une société suisse auraient fourni des technologies intégrées au ballon. Parmi elles, des capteurs de surveillance avancés, des systèmes de transmission de données et des composants spécialisés. Certains de ces équipements étaient logés dans une simple glacière en mousse, une méthode discrète qui rappelle les techniques d’espionnage modernes.

Des planeurs espions embarqués à bord ?

Autre révélation de Newsweek : le ballon chinois pourrait également avoir été capable de larguer des petits planeurs conçus pour collecter des renseignements plus précis. Des compartiments vides retrouvés sur l’engin suggèrent qu’il aurait pu embarquer ces mini-drones pour des missions spécifiques. Des recherches aérospatiales menées en Chine attestent d’ailleurs que des scientifiques du pays ont travaillé sur de tels dispositifs compatibles avec des ballons stratosphériques.

Un défi pour Washington et ses entreprises technologiques ?

Ces révélations soulèvent une problématique de taille pour les États-Unis : comment les technologies américaines ont-elles pu se retrouver embarquées dans un engin espion chinois ? Malgré des restrictions strictes sur l’exportation de composants à usage militaire vers la Chine, il semblerait que certaines entreprises privées aient vendu leurs équipements à des intermédiaires chinois.

Ce nouvel épisode met en lumière les limites du contrôle des exportations et pose la question de la responsabilité des entreprises qui vendent leurs produits à l’international.

À moins qu’en toile de fonds ne se pose une autre question : n’est-il pas surprenant que la plupart des dirigeants mondiaux soient liés au principal lobby mondial ?

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