Elon Musk a confirmé avoir licencié 80 % des employés de l’ex-Twitter, désormais rebaptisé X, lors d’une interaction sur la plateforme. Alors qu’il vient d’être nommé par Trump « conseiller en efficacité gouvernementale » le milliardaire va trancher dans le vif au sein des agences fédérales américains. Cela sera sans doute positif, comme cela avait été le cas pour Twitter. Explications.
Suite à l’acquisition de Twitter, Musk avait promis un « ménage » dans les effectifs pour améliorer l’efficacité de la plateforme. Dans une réponse ironique à un « même » suggérant que 90 % des salariés avaient été licenciés, Musk a précisé :
« C’est plutôt 80 %, mais la finalité est la même. »
Cette stratégie a drastiquement réduit les coûts de l’entreprise tout en modifiant en profondeur sa structure et sa vision. Surtout, alors que ce vaste plan social avait suscité de nombreuses critiques à l’égard d’Elon Musk, la suite des évènements ont permis de mieux comprendre sa démarche. Les Twitter Files ont en effet révélé que l’entreprise était complètement vérolée. Cette enquête a révélé que les anciens cadres de Twitter, avaient eu des rendez-vous réguliers avec les services de renseignements américains pour faire pencher la balance du côté du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden. Les anciens cadres du réseau social ont même été convoqués à la chambre des représentants où les Républicains ont évoqué une ingérence et leur ont promis la prison. Par ailleurs, l’enquête révèlait que le réseau social avait mis en place différents de niveaux de censures, black listant des comptes Républicains, masculinistes, d’extrême droite ou même des scientifiques. Ainsi, cette saignée au sein des effectifs de Twitter a permis de se séparer de la totalité du personnel qui avait participé à ce système.
Un coup de balai dans les agences gouvernementales
Désigné comme « conseiller en efficacité gouvernementale », Musk prévoit des réformes radicales visant à réduire les dépenses publiques et les effectifs dans le secteur public.
Parmi ses objectifs ambitieux, il souhaite : réduire drastiquement les dépenses fédérales, avec des économies estimées à 2 000 milliards de dollars, soit environ un tiers du budget fédéral, réorganiser ou supprimer des agences jugées trop progressistes ou inefficaces et enfin promouvoir une gouvernance plus légère, alignée sur les principes libertariens. Elon Musk incarne en effet une vision libertarienne où le rôle du gouvernement et des grandes organisations est réduit au profit d’une plus grande autonomie individuelle. Son approche ne se limite pas au secteur privé.
Si Musk a soutenu Donald Trump lors des dernières élections présidentielles américaines, son discours, centré sur l’efficacité économique et la réduction des dépenses publiques, trouve un écho auprès de nombreux conservateurs et libertariens.
Le « deep state » dans le viseur ?
Dans une vidéo de 2023, qui circule de nouveau sur les réseaux sociaux, Donald Trump, le 47e président des États-Unis, dévoilait un plan en dix points pour démanteler le « Deep State » et restaurer la démocratie américaine. Il expliquait notamment vouloir « Lancer une répression majeure contre les fuites gouvernementales qui s’associent aux fausses nouvelles pour diffuser délibérément de faux récits et pour subvertir notre gouvernement et notre démocratie. »
Ainsi, en taillant dans le Mammouth, Elon Musk, va sans doute extirper, une partie du personnel qui forme le « Deep State ». Il a d’ailleurs promis récemment des révélations sur des personnes ayant véhiculés de fausses informations concernant des ingérences étrangères.
Le milliardaire américain avait également promis de se pencher sur la question de la FED, durant la campagne présidentielle. Après l’annonce de la victoire de Trump, le président de la naque centrale américaine, Jerome Powell a déclaré qu’il refuserait de partir si Donald Trump demandait sa démission. Preuve que certains membres de l’administration se placent au dessus des politiciens élus par le peuple.