La Commission européenne présidée par la contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ursula Von Der Leyen, a récemment donné son feu vert à la commercialisation du mResvia, un vaccin innovant à ARN messager conçu par le laboratoire américain Moderna, membre du FEM. Ce vaccin est destiné à protéger les personnes âgées de plus de 60 ans contre le virus respiratoire syncytial (VRS), une des principales causes de la bronchiolite chez les seniors. Il s’agit du premier vaccin utilisant la technologie de l’ARN messager, approuvé en Europe en dehors des vaccins contre le Covid-19.
L’approbation de ce nouveau vaccin marque une étape importante pour la technologie de l’ARN messager. Déjà utilisée avec succès dans les vaccins contre le Covid-19, comme le Comirnaty de BioNTech/Pfizer et le Spikevax de Moderna, cette technologie est maintenant appliquée à la prévention d’autres maladies. Cela renforce la position de Moderna en tant que leader dans le domaine des vaccins à ARN messager.
L’autorisation européenne repose sur les résultats d’un essai clinique mené sur environ 37 000 adultes de plus de 60 ans dans 22 pays. Les résultats auraient montré une efficacité de 83,7 % du vaccin mResvia sur une période médiane de 3,7 mois pour prévenir les maladies des voies respiratoires inférieures causées par le VRS.
Une nouvelle opportunité commerciale pour Moderna
Avec ce nouveau vaccin, Moderna élargit son portefeuille de produits et diversifie ses sources de revenus. Jusqu’à présent, le laboratoire dépendait principalement des ventes de son vaccin contre le Covid-19, qui a connu un succès commercial mondial. Cependant, avec la fin de la pandémie, la demande pour ce vaccin a considérablement diminué, impactant les revenus de la biotech. Début août, Moderna a d’ailleurs revu à la baisse ses prévisions financières pour 2024, les ajustant de 4 milliards de dollars à une fourchette comprise entre 3 et 3,5 milliards de dollars, en raison de ventes liées au Covid inférieures aux attentes.