« Poutine, c’est pas Hitler (…) mais les Ukrainiens, eux, étaient bien partis ! » Cette déclaration de Luc Ferry, prononcée samedi 12 avril 2025 sur LCI, a ravivé les tensions autour du traitement médiatique de la guerre en Ukraine. L’ancien ministre de l’Éducation nationale, et membre revendiqué de la franc-maçonnerie, a estimé que « ce n’est pas Moscou qui a mis le feu au Donbass, c’est Kiev », relançant ainsi le débat sur les responsabilités dans l’escalade du conflit.
Pour Luc Ferry, la guerre aurait débuté en 2014 par une offensive de l’Ukraine contre les populations russophones de l’Est, évoquant une « connerie monumentale » selon ses termes. Une version contestée par de nombreux spécialistes qui rappellent le rôle actif de la Russie dans l’appui militaire et politique aux séparatistes, ainsi que l’annexion unilatérale de la Crimée.
Ses propos soulignent également une inquiétude autour des dérives nationalistes dans le Donbass, qu’il jugeait préoccupantes dès les débuts du conflit. Il s’est défendu de toute sympathie pour Vladimir Poutine, qu’il qualifie de dictateur, mais affirme refuser les comparaisons hâtives avec Hitler, appelant à une lecture plus nuancée.
Un franc-maçon à contre-courant
En se démarquant du discours dominant sur les plateaux télévisés, Luc Ferry, figure intellectuelle et franc-maçon assumé, revendique une posture d’indépendance. Ses positions alimentent un débat plus large sur la pluralité d’opinion concernant les origines du conflit ukrainien.
Une trajectoire médiatique marquée par la provocation
Luc Ferry s’est déjà illustré à plusieurs reprises par des prises de position controversées. Outre ses propos sur l’Ukraine du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Volodymyr Zelensky, il avait déclaré que « la Crimée est russe et doit le rester », et confondu les pays baltes avec les Balkans en 2024. Son franc-parler et ses analyses à contre-courant ne manquent pas de susciter des réactions tranchées, dans les médias comme sur les réseaux sociaux.
Une contribution à un débat polarisé
Alors que la guerre en Ukraine se poursuit et que les enjeux géopolitiques restent cruciaux, ce type de déclaration relance la discussion sur la responsabilité des différents acteurs.