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Marco Rubio. Photo : Official State Department photo.

États-Unis : L’administration Trump ferme l’agence fédérale de lutte contre la désinformation étrangère

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L’administration Trump a acté la fermeture définitive de l’agence fédérale américaine de lutte contre la désinformation étrangère, dans un geste fort revendiqué comme une défense de la liberté d’expression.

Créée en 2016 sous l’administration Obama, l’agence aujourd’hui dissoute s’appelait le Counter Foreign Information Manipulation and Interference (anciennement Global Engagement Center, GEC). Son rôle principal : identifier, analyser et contrer les campagnes de désinformation venues de l’étranger, un peu à la manière de la Commission spéciale sur l’ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne présidée par Raphaël Glucksman, gendre du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ghassan Salamé et de la Commission spéciale sur le bouclier européen de la démocratie, dirigée par la contributrice de l’agenda 2030 du FEM, Nathalie Loiseau en Europe. Son budget annuel, d’environ 50 millions de dollars, avait déjà été gelé lors de l’accord budgétaire de fin 2024.

Marco Rubio : « Défendre la liberté d’expression des Américains »

Le secrétaire d’État Marco Rubio a justifié cette décision ce mercredi 16 avril, en des termes clairs :

« Ce service a utilisé des millions de dollars pour censurer activement les voix des Américains qu’il était censé protéger. »

Une position contestée par de nombreux anciens responsables du Département d’État, dont Ned Price, ancien porte parole du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden, qui évoque une « description trompeuse » d’une entité tournée vers l’identification de campagnes de désinformation, notamment russes.


Un haut responsable du Département d’État, cité anonymement par Politico, média fondé par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, John Harris et dont le rédacteur en chef est le contributeur du FEM, Jamil Edmond Anderlini, a réagi ainsi :

« Le Kremlin et le Parti communiste chinois peuvent se réjouir. Une nouvelle faille a été créée dans notre sécurité nationale. »

Pékin et Moscou épargnés, l’Union européenne ciblée

Marco Rubio n’a pas mentionné la Chine ou la Russie comme sources de désinformation. À la place, il a pointé des exemples non précisés en Europe occidentale, où des citoyens auraient été arrêtés pour des publications en ligne.

« Si l’Union européenne s’en prend à des Américains pour leurs propos, cela compromet notre coopération. »
— Marco Rubio

L’épisode fait écho aux critiques d’Elon Musk, qui avait qualifié cette agence de « menace pour la démocratie », l’accusant de censure étatique.

Dans la même dynamique, une unité du FBI spécialisée dans les ingérences électorales étrangères a également été dissoute récemment, renforçant les inquiétudes sur la vulnérabilité de l’espace informationnel américain à l’approche de la présidentielle de 2024.

Musk avait également obtenu la dissolution de l’USAID, lagence des États-Unis pour le développement international membre du Forum économique mondial, qu’il accusait de « mener les basses oeuvres de la CIA ».

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