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Un hélicoptère Qatari et un B-1B Lancer de l'US Air Force à Al Udeid au Qatar. Photo : @Sgt. James Hodgman

L’Iran riposte aux frappes américaines : missiles sur Al‑Udeid au Qatar et Ain al‑Asad en Irak

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En représailles aux bombardements menés par les États-Unis sur ses installations nucléaires, l’Iran a lancé, ce 23 juin, des frappes de missiles contre la base américaine d’Al‑Udeid au Qatar — la plus importante du Moyen‑Orient — ainsi qu’une autre base à Ain al‑Asad en Irak. Doha affirme avoir intercepté les projectiles et dénonce une violation de sa souveraineté, tandis que la Maison‑Blanche assure surveiller la situation de près, craignant une escalade régionale.

Selon l’armée iranienne, cette offensive, baptisée Opération Annonce de la Victoire, visait à répondre aux frappes américaines sur trois sites nucléaires — Natanz, Fordow et Ispahan. D’après le Guardian, l’Iran aurait tiré au moins six à dix missiles en direction d’Al‑Udeid, notamment des missiles balistiques du modèle « Kheibar ».

La stratégie du régime est claire : riposter massivement, mais sans provoquer de victimes, afin d’envoyer un message de force tout en minimisant les risques d’une escalade incontrôlée. Des explosions ont été entendues dans la nuit de Doha, accompagnées par l’activation des systèmes antiaériens qatariens.

Qatar ferme son ciel, aucune victime

Dans la foulée du lancement iranien, le Qatar a fermé son espace aérien, appelant les civils à se mettre à l’abri. Ses défenses aériennes ont intercepté la totalité des missiles, sans causer de victimes ni de dégâts concrets.

Doha a dénoncé cette attaque comme une « violation flagrante » de sa souveraineté et averti qu’elle se réserve le droit de répondre dans le cadre du droit international.

Tensions militaires et surveillance accrue

Simultanément, les défenses américaines en Irak — notamment à la base d’Ain al‑Asad — ont été placées en état d’alerte et ont repoussé les missiles iraniens.

La Maison‑Blanche et le Pentagone affirment assurer une surveillance renforcée de la situation, tandis que des renforts aériens — F‑16, F‑22 et F‑35 — ont été déplacés dans la région . Le but : renforcer les défenses américaines face à toute nouvelle escalade.

Un Moyen‑Orient sous tension

Ces échanges de tirs s’inscrivent dans un cycle de tension croissante depuis que les États-Unis ont procédé à des frappes qualifiées de « bunker-buster » sur les sites nucléaires iraniens, en coordination avec Israël — opération baptisée Midnight Hammer.

Dans la région, plusieurs pays du Golfe — Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Bahreïn — ont fermé temporairement leur espace aérien pour éviter tout incident, soulignant la nature contagieuse de la crise.

Presque pas de conséquences économiques

Malgré la gravité stratégique, les marchés pétroliers ont peu réagi, les traders estimant que malgré la rhétorique musclée, aucun affrontement direct sur le volet civil n’est en cours .

Sources : lemonde.fr, haaretz.com, theguardian.com, lemonde.fr, wikipedia.org, wikipedia.org, businessinsider.com, lemonde.fr, al-monitor.com,

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