Le Brésil est en état d’alerte sanitaire après l’identification d’un foyer de grippe aviaire. Cette situation a des répercussions économiques importantes, notamment avec la suspension des importations de volailles brésiliennes par plusieurs grandes puissances économiques.
Jusqu’à présent détectée uniquement chez des oiseaux sauvages, la grippe aviaire a été identifiée pour la première fois dans un élevage au Brésil. Le ministère de l’Agriculture a annoncé, jeudi 15 mai, la découverte d’un foyer infectant 17 000 volailles dans une ferme située à Montenegro, dans l’État du Rio Grande do Sul, au sud du pays.
Plusieurs pays suspendent leurs importations de volailles
Face à la découverte de cas de grippe aviaire au Brésil, plusieurs pays, dont la Chine et le Canada, mais aussi l’Union européenne ont pris la décision de suspendre leurs importations de volailles en provenance du pays sud-américain. Cette décision vise à protéger leurs propres marchés de tout risque de contamination par le virus. Les autorités brésiliennes étaient jusqu’à présent confiantes en raison de la solidité de leur secteur avicole, mais cette situation les pousse à intensifier leurs efforts en matière de biosécurité.
Des conséquences économiques significatives
La décision de suspension des importations par des partenaires économiques clés pourrait causer des pertes financières considérables pour l’industrie avicole brésilienne, l’une des plus importantes au monde. Le Brésil est en effet un acteur majeur du marché mondial, représentant une part significative des exportations de volailles. Les producteurs brésiliens se battent désormais pour rassurer leurs clients internationaux et minimiser l’impact économique de cet épisode sanitaire.
Les mesures mises en place par le brésil
En réponse à cette crise, les autorités brésiliennes ont déployé des mesures strictes pour contenir la propagation du virus. Des campagnes de sensibilisation et de contrôles renforcés sur l’ensemble du territoire sont en cours. Le ministère brésilien de l’Agriculture travaille en collaboration avec les organisations internationales pour contenir la maladie et assurer que les exportations peuvent reprendre dès que possible.
Source : Le Monde.