Elon Musk a fait une apparition surprenante au Bureau ovale ce mardi 11 novembre, en compagnie de Donald Trump, à l’occasion de la signature d’un décret présidentiel, qui renforçait le rôle de son fameux Department of Government Efficiency (DOGE). Le milliardaire a défendu ses réformes, son jeune fils, X Æ A-12, sur les épaules.
La conférence de presse s’est rapidement transformée en une scène inoubliable lorsque X Æ A-12, âgé de seulement 4 ans, a interrompu son père et Donald Trump. Sans se laisser intimider par les caméras, le garçon a imité son père, puis a été installé sur ses épaules.
Elon Musk et la justification des coupes budgétaires
Mais l’essentiel était ailleurs. Elon Musk a défendu les coupes budgétaires imposées par le DOGE, qu’il a justifiées par le déficit fédéral de 2 000 milliards de dollars. Le patron de Tesla a averti que, sans une action rapide, les États-Unis risquaient la faillite. Selon Musk, la bureaucratie actuelle empêche la mise en œuvre de la volonté populaire, transformant le pays en une « bureaucratie » plutôt qu’une démocratie.
Les réponses aux critiques de la presse
La presse n’a pas tardé à aborder les critiques formulées par le camp démocrate, qui accuse Musk de mener une « purge » illégale de l’administration fédérale. Elon Musk a répondu que lui et son équipe faisaient de leur mieux pour être « aussi transparents que possible », tout en ironisant sur l’intensité de l’examen auquel il s’attend.
Musk a reconnu que ses méthodes rapides entraînaient parfois des erreurs, mais qu’elles seraient corrigées dès qu’elles seraient identifiées.
Donald Trump et l’extension de l’influence du DOGE
Donald Trump, quant à lui, a dénoncé ce qu’il appelle des « fraudes énormes » au sein de l’administration, avant de signer un décret offrant une indemnité de départ aux fonctionnaires fédéraux qui démissionneraient. Ce décret, qui instaure également un ratio d’une embauche pour quatre départs, donne au DOGE un pouvoir de veto sur les recrutements, renforçant ainsi l’autorité d’Elon Musk dans la gestion de l’administration fédérale.
Le président assure aussi qu’il respectera les décisions des juges qui bloquent pour l’instant les actions de DOGE, même s’il leur reproche de « ralentir l’élan ».