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Donald Trump et Elon Musk. Photo : Compte Facebook Donald Trump News.

Donald Trump et Elon Musk : Une alliance à l’épreuve du Forum économique mondial ?

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L’alliance entre Donald Trump et Elon Musk, qui semblait inébranlable, commence à montrer des signes de faiblesse, et le Forum économique mondial (FEM) pourrait bien jouer un rôle clé dans cette fragilisation. Entre jeux d’influence, ambitions divergentes et alliances fluctuantes, les grands acteurs du monde technologique et politique, souvent proches du FEM, se repositionnent autour du contributeur de l’agenda 2030 du Forum, Donald Trump.

En 2024, le PDG de Tesla et SpaceX a contribué à hauteur de 288 millions de dollars à la campagne présidentielle de Donald Trump, facilitant son retour à la Maison-Blanche après quatre ans d’absence. En retour, le président lui a octroyé un poste hybride d« employé spécial du gouvernement «  et semble accordé à Musk toute sa confiance. 

Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a toutefois cherché à recomposer les rapports de force entre les grandes entreprises technologiques et son administration. Alors qu’Elon Musk a été l’un des premiers à soutenir publiquement le président républicain, d’autres figures influentes, souvent liées au Forum économique mondial, ont progressivement renforcé leur présence dans l’entourage de Trump, même si le président américain et patron de X ont affiché une belle complicité depuis l’élection. 

Les patrons de la tech proches du Forum économique mondial courtisent Donald Trump

Parmi elles, Sam Altman  patron d’OpenAI, mutinationale membre du FEM, qui est lui même un contributeur de l’agenda 2030 et pointure de l’intelligence artificielle, a récemment obtenu un soutien stratégique du gouvernement américain pour le projet Stargate, un programme d’infrastructure IA impliquant Oracle, Softbank et OpenAI, autant d’entreprises membres du FEM. Cet appui, perçu comme une reconnaissance par Washington de la domination d’OpenAI, a profondément irrité Elon Musk, qui n’a jamais caché son hostilité envers Altman. Leur rivalité, née dès 2018 alors que les deux hommes collaboraient chez OpenAI, prend désormais une tournure politique, et l’appui de l’administration Trump à Altman pourrait marquer un déséquilibre au sein du cercle technologique présidentiel.

Dans cette guerre d’influence, Jeff Bezos, patron d’Amazon, gafam membre du FEM, longtemps en conflit avec Donald Trump, semble lui aussi avoir retourné sa stratégie. Patron d’d’Amazon, gafam membre du FEM, et du Washington Post, Bezos a demandé à son journal de ne pas soutenir officiellement de candidat pendant la campagne présidentielle, un geste perçu comme une tentative d’apaisement avec l’administration républicaine. De plus, Amazon Prime Vidéo diffusera bientôt un documentaire sur la First Lady, renforçant encore plus l’image d’un rapprochement stratégique avec la Maison-Blanche.

Le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Mark Zuckerberg, patron de Meta, a récemment fait un geste fort en faveur de Trump en démantelant les équipes de modération chargées de lutter contre la désinformation sur Facebook et Instagram, un point central dans les revendications du camp républicain.

Le 29 janvier, Meta, gafam membre du FEM, a accepté de payer 25 millions de dollars pour mettre fin à un procès l’opposant à Trump au sujet de la fermeture de ses comptes après l’attaque du Capitole, un règlement qui ressemble fort à un signal de rapprochement. En parallèle, Google, sous la direction de Sundar Pichai, un autre contributeur du FEM, a signé un chèque d’un million de dollars pour la cérémonie d’investiture de Trump, tout comme Microsoft, dirigé par Satya Nadella, lui aussi proche du FEM.

Dans ce paysage où les figures de la Big Tech liées au FEM semblent se repositionner autour de Donald Trump, Elon Musk pourrait voir son influence fragilisée. Il se retrouve désormais en concurrence directe avec ceux qu’il a longtemps combattus : Sam Altman, Mark Zuckerberg, Sundar Pichai, Satya Nadella et Jeff Bezos. Interrogé sur la réaction de Musk après l’annonce du projet Stargate, Trump avait d’ailleurs confié qu’Elon Musk n’appréciait pas au moins un de ces hommes là.

Les analystes proches du FEM prêts à savonner la planche 

Dans les colonnes de L’Express, Mario Mariniello, chercheur au sein du think tank européen Bruegel et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, n’hésite pas à savonner la planche en estimant que « tout cela va créer des tensions ». 

Olaf Groth, professeur à l’université de Berkeley, lui aussi proche du Forum souligne quant à lui que Pichai, Altman et Nadella sont mieux conseiller que Musk, qui comme Donald Trump communique à l’instinct ur les réseaux sociaux. 

Toujours dans L’Express, Timothy Snyder, prof d’Histoire à l’université de Yale et contributeur du FEM, pense toutefois que Trump a besoin des finances de Musk. 

Le Time Magazine, membre du FEM a également allumé la mèche en attribuant sa « une » à Elon Musk, derrière le Resolute Desk, le bureau des présidents américains. Une image qui a alimenté les spéculations d’autant que le média titrait : « Qui contrôle réellement le pays ? » Une question qui n’a pas bien évidemment pas plu à Donald Trump, qui a préféré ironiser  : « Le Time Magazine existe toujours ? Je ne le savais même pas. » De son côté, Elon Musk a cherché à apaiser les tensions en affirmant sur X (ex-Twitter) aimer « Donald Trump autant qu’un homme hétérosexuel peut aimer un autre homme. »

Sources : L’Express, Géo, The Times.

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