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Image : Chat GPT X X-Pression média.

Agressions d’élus : une baisse de 9 % en 2024, mais des tensions persistantes selon le Calae

Après une année 2023 marquée par une flambée de violences contre les élus locaux, les agressions ont diminué de 9,3 % en 2024, selon le dernier rapport du Centre d’analyse et de lutte contre les atteintes aux élus (Calae). Si cette baisse est encourageante, elle ne masque pas la persistance d’un climat de tension, notamment envers les maires, qui restent les principales cibles.

Le rapport 2023-2025 fait état de 2 501 agressions sur l’année 2024, soit 48 par semaine en moyenne. Parmi elles, 68 % relèvent de menaces et d’outrages, notamment en ligne, tandis que les violences physiques représentent 10 %, et les dégradations8 %.

Les maires concentrent 64 % des agressions, devant les adjoints (18 %) et les parlementaires (13 %). Cette surexposition s’explique par leur rôle de figure locale identifiée de l’autorité publique.

Paris, le Pas-de-Calais et les Bouches-du-Rhône en première ligne

Certains départements sont plus exposés. En tête, Paris et sa région, suivis du Pas-de-Calais, touché par des tensions liées à la crise des inondations, et des Bouches-du-Rhône, où plusieurs plaintes ont été déposées contre un parlementaire.

Le Calae précise que certains actes, même commis à distance via les réseaux sociaux, sont centralisés par des services de police parisiens, faussant parfois la géolocalisation des incidents.

Des profils type identifiés

En zone gendarmerie, les agresseurs sont majoritairement des hommes (85 %)de nationalité française (98 %), âgés en moyenne de 48 ans, souvent sans profession (26 %) ou retraités (20 %).

Des mesures pour 2026

Alors que les municipales de 2026 approchent, le ministre François-Noël Buffet a annoncé sur TF1 la mise en place d’un « kit de prévention » à destination des élus. Objectif : les aider à réagir face aux agressions et à mieux signaler les faits.

« La violence à l’égard des élus est partout. Que ce soit dans les grandes villes, les petites, ou en milieu rural », a rappelé le ministre.

Source : Le Monde.

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