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Affiche de LFI représentant Cyril Hanouna.

Affiche polémique de LFI sur Cyril Hanouna : Accusations d’antisémitisme et poursuites judiciaires

L’affaire prend une tournure judiciaire. L’animateur Cyril Hanouna a annoncé son intention de poursuivre La France insoumise (LFI) après la diffusion d’une affiche de campagne qu’il juge antisémite. Ce visuel, rapidement retiré par le parti, a déclenché une vive polémique, suscitant des critiques de nombreuses personnalités et institutions.

L’image en question, partagée sur le compte X de LFI, représentait Cyril Hanouna en noir et blanc, avec un regard accentué et des traits modifiés, accompagnée du message : « Manifestations contre l’extrême droite, ses idées… et ses relais ! ». Pour l’animateur et ses soutiens, ce montage rappelle des affiches de propagande antisémite des années 1930 et 1940.

Me Stéphane Hasbanian, avocat de Cyril Hanouna, a dénoncé une « atteinte à l’image » et a confirmé que des actions en justice étaient en préparation, envisageant des poursuites liées à l’antisémitisme.

LFI se défend face aux accusations

Face au tollé, La France insoumise a retiré l’affiche et dénoncé des accusations « nauséabondes », évoquant une polémique montée en épingle par « des militants d’extrême droite et des médias comme CNews, Europe 1 et le JDD ». LFI rappelle que sa campagne de mobilisation pour le 22 mars comprenait plusieurs visuels mettant en avant différentes personnalités médiatiques, comme Pascal Praud, dans le but de dénoncer les « relais médiatiques de l’extrême droite ».

Une vague d’indignation politique et institutionnelle

Le visuel a été vivement critiqué par plusieurs organisations et figures publiques. La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) a accusé LFI de « recycler l’iconographie antijuive », tandis que l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a dénoncé un « nez crochu caricatural » sur l’image. Yonathan Arfi, président du Crif, a estimé que l’affiche reprenait « tous les codes des caricatures antisémites ».

L’affaire a également suscité une réaction du gouvernement. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a estimé que ces affiches constituaient une incitation à la haine, appelant même à l’interdiction des manifestations du 22 mars par les préfets.

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