L’enfant de 17 jours, né grand prématuré, avait été enlevé à l’hôpital Robert-Ballanger par ses parents le lundi 21 octobre. Après plusieurs jours de recherche, la police néerlandaise a retrouvé le nourrisson et ses parents dans un hôtel du centre d’Amsterdam, ce vendredi 25 octobre, vers 19h30.
Selon les informations obtenues par BFMTV, l’état de santé du nourrisson a été jugé « bon ». Santiago, ayant besoin de soins intensifs en raison de sa grande prématurité, a été immédiatement conduit dans un hôpital des Pays-Bas pour recevoir l’assistance médicale nécessaire.
Dans la soirée de vendredi, la police néerlandaise a confirmé l’arrestation des parents dans l’hôtel, précisant qu’ils sont désormais soupçonnés d’avoir enlevé leur propre enfant.
Un bébé fragile né grand prématuré
Santiago est né le 4 octobre dernier, avec huit semaines d’avance, à 32 semaines de gestation. En raison de sa grande prématurité, il nécessitait des soins constants, notamment le maintien dans une couveuse et une surveillance sous monitoring médical. Le procureur de la République de Bobigny, Éric Mathais, avait déclaré lors d’une conférence de presse le jeudi 24 octobre que le nourrisson avait besoin d’une prise en charge médicale continue en raison de son état fragile. Les soignants avaient averti les autorités que toute interruption des soins pouvait mettre sa vie en danger.
Une situation inquiétante après l’enlèvement
L’alerte a été donnée à l’hôpital Robert-Ballanger lorsque les capteurs surveillant le bébé ont été arrachés. Face à cette situation, le procureur de la République de Bobigny avait lancé un appel urgent aux parents de Santiago, leur demandant de conduire le nourrisson à l’hôpital le plus proche pour lui assurer des soins vitaux. Les enquêteurs avaient également appelé toutes les personnes en contact avec les parents à les convaincre de faire soigner leur enfant.
Une enquête qui s’étend
Le procureur de la République de Bobigny, a indiqué que les parents de Santiago, un homme de 23 ans et une femme de 25 ans, qui étaient connus défavorablement des services de police et de justice, avaient mal supporté une réunion au cours de laquelle il a pu être question de leur retirer la garde de l’enfant. Du coté du père de Santiago, deux oncles et son propre père auraient été placés plus jeunes.
Alors qu’ils se trouvaient en Belgique au moment des recherches, cinq autres personnes ont été interpellées pour complicité présumée. Trois d’entre elles ont été mises en examen pour avoir aidé les parents dans l’enlèvement de l’enfant.
