Banquier d’affaires et patron de presse, Matthieu Pigasse exprime son soutien en faveur du Nouveau Front populaire (NFP) en vue des prochaines élections législatives. Il dénonce vivement le Rassemblement National, qualifiant ce parti de « réincarnation de la bête immonde du siècle passé ».
Un banquier d’affaires militant pour l’union des gauches, voilà qui sort de l’ordinaire. Ce jeudi, Matthieu Pigasse a clairement pris position en faveur du Nouveau Front populaire pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet. « Je recommande de voter pour le Nouveau Front populaire, car il est crucial de faire barrage au Rassemblement national », a déclaré cet le patron de presse et président du festival des Eurockéennes de Belfort.
Pigasse a occupé des fonctions prestigieuses en tant qu’ancien directeur général délégué de Lazard Frères, où il supervisait les fusions-acquisitions à l’échelle mondiale et conseillait des gouvernements. Lazard Frères, groupe international de conseil financier et de gestion d’actifs, est partenaire du Forum Économique Mondial (FEM). En 2005, Pigasse, a par ailleurs été nommé « Jeune leader de la Fondation Franco-Américaine » fondée par les présidents Gérald Ford et VGE, membres du groupe Bilderberg. Actuellement, il dirige le bureau parisien de Centerview Partners, une banque américaine de renom, liée au FEM et alliée au parti républicain américain sous la direction de Blair Effron.
« Démasquer le Rassemblement National »
Matthieu Pigasse met en garde contre ce qu’il perçoit comme un grave danger posé par le Rassemblement National. « Le Rassemblement National n’est rien d’autre que le retour déguisé des idéologies abominables du passé. Si vous retirez leurs masques, vous verrez la même haine, la même société discriminante, avec les mêmes victimes désignées : l’immigré, l’étranger, l’homosexuel, le musulman ou la femme. Cette société d’exclusion que l’extrême droite nous propose, elle nous conduit droit dans le mur », a-t-il affirmé avec conviction.
Le bloc de Gauche comme solution
Selon Matthieu Pigasse, le bloc de gauche est désormais « unifié, réorganisé et équilibré », rassemblant diverses composantes et sensibilités de la gauche. « Il est essentiel de ne pas se tromper d’ennemi : d’un côté, il y a un bloc de gauche uni, et de l’autre, l’extrême droite », a-t-il conclu, affirmant que la présence de la gauche au pouvoir ne devrait pas effrayer.
