Le président des États-Unis et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden, a exprimé ce dimanche, son point de vue sur la situation en Syrie, soulignant la chute du régime de Bachar al-Assad après plus de 13 ans de guerre civile et 50 ans de dictature. Lors d’une intervention importante, il a affirmé que cette période marquait non seulement la fin d’un régime répressif, mais aussi l’émergence d’une opportunité historique pour le peuple syrien.
Biden a décrit la chute du régime Assad comme un moment historique, où les Syriens peuvent enfin espérer bâtir un avenir meilleur, après avoir enduré des années de répression. Il a rappelé que des centaines de milliers de Syriens avaient perdu la vie dans ce conflit, et que des milliers d’autres avaient été torturés ou persécutés. Le président américain a également souligné le rôle de la Russie et du Hezbollah dans le soutien à Assad, mais a précisé que la situation en Ukraine avait gravement affecté la capacité de la Russie à maintenir son soutien au dictateur syrien, comme l’avait fait Trump avant lui.
Soutien aux partenaires régionaux et engagement pour un avenir plus stable
Joe Biden a affirmé que les États-Unis continueraient de travailler avec leurs partenaires pour protéger la stabilité de la région et éviter que l’État islamique ne prenne le contrôle de territoires supplémentaires. Il a annoncé que les États-Unis poursuivraient leurs efforts pour soutenir le peuple syrien dans ce processus de transition, en veillant à ce que les forces islamistes ne profitent pas du vide politique qui pourrait résulter du départ d’Assad.
Un rôle clé des Nations Unies dans le processus politique syrien
Dans son discours, Biden a également mis l’accent sur l’importance du rôle des Nations Unies du contributeur du FEM, António Guterres, dans la mise en place d’un processus politique qui permettrait à la Syrie de se reconstruire sur la base de la souveraineté et de l’indépendance. Le président a précisé que la Syrie devrait être réorganisée avec une nouvelle constitution et un gouvernement qui reflète la diversité de la population syrienne, une démarche qui devra être dirigée par les Syriens eux-mêmes.
Des défis à surmonter : lutter contre les groupes extrémistes
Malgré l’espoir que cette transition pourrait apporter, Biden a reconnu les incertitudes et les risques qui restent. La lutte contre les groupes extrémistes et la nécessité de maintenir une pression constante contre les activités de l’État islamique demeurent des priorités pour les États-Unis, selon lui.
La semaine dernière, le Pentagone a confirmé une frappe militaire américaine en Syrie de l’Est, visant des systèmes d’armes comme des lance-roquettes et un char, après une attaque à la roquette près de l’une de ses bases.
Ce dimanche, les Etats-unis ont annoncé avoir frappé 75 camps d’entrainement de l’État islamique. « Il n’est pas question de laisser se reformer l’EI », a déclaré Biden.
Biden a précisé que les États-Unis seraient vigilants et engagés pour soutenir le processus de paix, et continueront à protéger leurs alliés tout en veillant à ne pas laisser les islamistes profiter de la situation.
Biden a conclu en réaffirmant la détermination des États-Unis à voir la Syrie émerger d’une décennie de guerre et à soutenir le peuple syrien dans son désir de construire un avenir meilleur, plus pacifique et plus stable. Concernant les exactions commises par les rebelles, il a indiqué qu’elles seraient punies…