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François Hollande. Photo : @Ecole Polytechnique

Syrie : François Hollande réagit à la chute de Bachar Al-Assad

François Hollande, ancien président de la République française et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, a réagi ce dimanche à la chute du régime de Bachar Al-Assad, marquant la fin d’une guerre civile qui a dévasté la Syrie pendant treize longues années. Dans un communiqué, Hollande a salué cet événement historique tout en insistant sur l’importance d’un avenir démocratique pour le pays, et la nécessité d’un engagement international dans la transition vers une Syrie pacifiée.

La chute de Bachar Al-Assad représente un tournant majeur dans le conflit syrien, dont les ravages humains et politiques ont été immenses. Selon François Hollande, cette issue met en lumière l’échec des puissances qui soutenaient le régime, notamment la Russie et l’Iran, dont l’influence dans la région a été considérablement réduite. L’ancien président a souligné que ces pays, qui ont largement contribué à maintenir Assad au pouvoir, voient leurs ambitions régionales sérieusement fragilisées par l’effondrement du régime.

Un appel à la transition démocratique

François Hollande a répété que la Syrie doit désormais pouvoir choisir librement son avenir, un avenir fondé sur une transition démocratique. Il a exprimé la nécessité de garantir la paix civile en Syrie à travers un processus politique transparent et inclusif. Selon lui, la France doit prendre un rôle de leader dans ce processus, en soutenant la reconstruction du pays et en facilitant une transition qui soit équitable pour tous les Syriens.

Une opportunité pour le Liban

L’ancien président a également évoqué l’impact direct de la chute d’Assad sur la situation au Liban. En effet, selon Hollande, la fin du régime syrien ouvre la voie à une stabilisation possible du pays voisin, qui a été fortement affecté par l’ingérence de la Syrie et les rivalités sectaires exacerbées par le régime d’Assad. Cette opportunité de stabilisation régionale est vue par l’ex-président comme un point d’ancrage essentiel pour une paix durable au Liban.

Une issue qui aurait pu arriver plus tôt

Cependant, François Hollande n’a pas manqué de rappeler que cette issue n’avait pas été possible plus tôt, déplorant les graves conséquences de l’inaction internationale de 2013. À l’époque, le monde avait été témoin de l’utilisation d’armes chimiques contre la population syrienne sans que des mesures décisives ne soient prises par les grandes puissances. Ce retard dans l’action a coûté la vie à des centaines de milliers de Syriens et laissé le pays dans un état de ruine, selon lui.

Un avenir à reconstruire

La Syrie, désormais libérée de l’emprise de Bachar Al-Assad, possède l’opportunité de se reconstruire sur des bases nouvelles, pour l’ancien président. La chute du régime ouvre la voie à un renouveau démocratique, selon François Hollande, mais cela nécessite une vigilance et un soutien continus de la communauté internationale pour éviter un vide de pouvoir qui pourrait profiter aux groupes extrémistes.

Samedi soir, lors de la cérémonie d’inauguration de Notre-Dame, François Holland et son épouse Julie Gayet était assis à côté de l’ancien président et contributeur du FEM, Nicolas Sarkozy et son épouse. Les deux homme se sont montrés particulièrement bavards. Ont-il évoqué la situation en Syrie, alors que le régime de Bachar al-Assad s’apprêtait à tomber ?

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