You are currently viewing BlackRock acquiert les ports du canal de Panama : L’influence de Trump sur l’opération
Image : Dall E X X-Pression média

BlackRock acquiert les ports du canal de Panama : L’influence de Trump sur l’opération

Le fonds d’investissement américain BlackRock, membre du Forum économique mondial a récemment conclu une transaction de 22,8 milliards de dollars pour acquérir deux installations portuaires cruciales du canal de Panama. Cette opération, annoncée le 4 mars 2025, marque un tournant stratégique majeur dans la politique internationale et économique, renforçant la présence américaine dans cette voie maritime vitale reliant l’Atlantique au Pacifique.

L’acquisition des ports de Balboa et Cristóbal par BlackRock résulte de la pression politique directe exercée par l’administration du contributeur de l’agenda 2030 du FEM,Donald Trump. Depuis son investiture, le président américain a multiplié les déclarations sur la nécessité de « revendiquer » le canal de Panama, qu’il considère comme étant sous contrôle indirect chinois, notamment à travers les activités portuaires de CK Hutchison, une entreprise hongkongaise. Cette prise de position a exacerbé les tensions diplomatiques et poussé l’entreprise de Hong Kong à vendre ses parts dans ces ports stratégiques.

En réponse aux appels répétés de Trump, CK Hutchison a été contraint de céder ses parts dans les installations portuaires du canal. Ce geste a permis de résoudre une crise politique délicate, évitant à Panama une confrontation directe avec les États-Unis tout en mettant fin à l’implication de la Chine dans la gestion de cette infrastructure clé.

Une victoire pour Trump et l’Amérique

Les observateurs estiment que cette transaction comme l’investissement de 20 milliards de dollars de CMA CGM, l’armateur français membre du FEM, représente une « victoire » pour Donald Trump et sa politique « America First ». Non seulement cette vente est perçue comme un signal de puissance économique américaine, mais elle renforce également le contrôle des entreprises américaines sur des axes stratégiques du commerce mondial. Les ports de Balboa et Cristóbal sont essentiels pour le transit de marchandises entre les deux océans, et leur acquisition par BlackRock symbolise l’extension de l’influence des grandes entreprises américaines dans des zones géopolitiquement sensibles.

Les pressions sur CK Hutchison se sont intensifiées après l’audit lancé par le Panama sur ses activités portuaires, qui a conclu à une gestion problématique de la concession. En conséquence, cette vente est vue comme une sortie de crise « élégante », permettant au gouvernement panaméen de faire face à la pression tout en préservant les relations diplomatiques avec les États-Unis.

Le Panama se défend

Bien que la transaction ait été saluée par les républicains américains comme un « triomphe » pour Trump, le gouvernement panaméen a tenu à clarifier que le canal de Panama reste sous souveraineté panaméenne. Le président José Raúl Molino a vigoureusement rejeté l’idée que la vente des ports marque une « reprise » américaine du canal, insistant sur le fait que le pays continuerait de gérer cette infrastructure stratégique indépendamment des pressions extérieures.

Cette vente soulève également des questions sur l’influence des grandes entreprises financières comme BlackRock et les lobby comme le Forum économique mondial, dans des zones géopolitiques sensibles. Avec une gestion étendue d’actifs mondiaux, BlackRock joue un rôle clé dans le transport maritime et les infrastructures internationales, renforçant sa position en tant qu’acteur majeur sur la scène économique mondiale.

L’acquisition des ports de Balboa et Cristóbal par BlackRock est bien plus qu’une simple transaction commerciale. Elle illustre les dynamiques complexes entre la politique américaine, l’économie mondiale et la souveraineté des nations. Cette opération marque un tournant dans la géopolitique du canal de Panama, un axe stratégique essentiel pour le commerce mondial. Dans le même temps, elle met en lumière l’influence croissante des entreprises américaines du Forum économique mondial, sur des infrastructures vitales à l’échelle mondiale, dans un contexte de tensions internationales et de rivalités géopolitiques.

Sources : The Washington Post, La Estrella de Panama, La Prensa, Courrier International.

Laisser un commentaire