Le futur premier ministre du Canada et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Mark Carney, n’a pas tardé à s’impliquer dans la scène politique en s’opposant frontalement aux politiques du contributeur du FEM, Donald Trump, dans un discours prononcé ce dimanche 9 mars. L’ancien banquier central, novice en politique mais déjà figure de proue sur la scène internationale, puisqu’il a été envoyé spécial des Nations Unies pour le financement de l’action climatique, a promis de restaurer l’autonomie du pays tout en mettant en place des stratégies économiques plus robustes pour contrer les menaces extérieures.
Le Canada, sous la houlette de Mark Carney entend maintenir son indépendance face aux tentatives de Donald Trump de renforcer l’influence des États-Unis sur son voisin du nord. Carney a vivement réagi aux attaques du président américain, qui a mis en place des tarifs douaniers sur certains produits canadiens, dans le cadre d’une guerre commerciale qui a secoué les relations entre les deux nations.
Dans un discours audacieux, Carney a déclaré : « Nous ne ferons jamais partie des États-Unis, de quelque manière que ce soit. » S’appuyant sur les valeurs fondamentales du Canada, il a insisté sur l’importance de l’unité nationale, affirmant que le pays serait toujours prêt à défendre son territoire, sa culture, et surtout sa langue française, un pilier de son identité. « La liberté n’est pas un acquis, même pour le Canada, » a souligné Carney, prenant position face à ce qu’il qualifie de « jours sombres », exacerbés par l’attitude belliqueuse de la Maison Blanche.
Le Canada se prépare pour un avenir prospère
Face aux menaces, Mark Carney a promis de bâtir une nouvelle économie, de réinventer les relations commerciales et de renforcer la résilience du pays. Dans un contexte où Donald Trump ambitionne de faire du Canada le « 51e État américain », le futur premier ministre compte sur la solidité des institutions canadiennes, mais aussi sur une recherche active de partenariats commerciaux avec des pays en dehors des États-Unis.
Le parcours de Marc Carney
La vision centriste de Carney, qui a été envoyé spécial des Nations Unies pour le financement de l’action climatique, se veut un contrepoids aux approches isolationnistes de Trump. Il a exprimé sa volonté d’orienter le pays vers une économie plus verte, durable et indépendante des influences étrangères néfastes.
Passé par les universités Harvard et Oxford, il a travaillé au sein de la banque d’affaires Goldman Sachs, membre du FEM, dans ses bureaux de Londres, Tokyo, New York et Toronto.
Marc Carney a ensuite exercé la fonction de gouverneur de la Banque du Canada, mais aussi de la Banque d’Angleterre. De retour au Canada, il a conseillé le premier ministre et contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Justin Trudeau, sur la réponse économique à apporter durant la crise sanitaire.
En octobre 2020, il a été nommé vice-président de Brookfield Asset Management, un important fonds financier canadien membre du FEM, avant d’être nommé en août 2023, président du conseil d’administration de Bloomberg LP groupe financier américain, membre du FEM.
Marc Carney est aussi membre du Group of Thirty, un think tank fondé en 1978 à l’initiative de la fondation Rockefeller, membre du FEM. Carney fait d’ailleurs partie du Conseil de la fondation du Forum économique mondial.
L’héritage de Justin Trudeau et la relève de Mark Carney
Carney deviendra officiellement premier ministre dans les jours qui viennent après une passation de pouvoir avec Trudeau, qui a annoncé sa démission après près de dix ans à la tête du pays.
Le Parti Libéral du Canada a élu dimanche soir l’ex-banquier, comme nouveau leader. Il deviendra prochainement le nouveau Premier ministre du Canada, bien qu’il n’ait jamais été élu démocratiquement par l’ensemble du peuple canadien, même s’il est prévu que Carney convoque une élection avant que le Parlement, prorogé par Trudeau pendant plusieurs mois, ne reprenne. Cela devrait avoir lieu juste avant le 24 mars. Une élection générale pourrait probablement avoir lieu fin avril ou début mai.
Carney deviendra officiellement premier ministre dans les jours qui viennent après une passation de pouvoir avec Trudeau, qui a annoncé sa démission après près de dix ans à la tête du pays. Celui-ci avait également fait part de ses inquiétudes face aux attaques de Donald Trump, les qualifiant de « défi existentiel » pour le pays, mais c’est bien Mark Carney, qui sera amener à « batailler » contre Trump.
Sources : France Info, Le Figaro, Globe and Mail.