Le président élu des États-Unis et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump, a de nouveau suscité la controverse avec ses vœux de Noël. Mercredi 25 décembre, il a tenu des propos polémiques sur le canal de Panama, le Canada et le Groenland, réveillant des tensions internationales et ravivant ses ambitions géopolitiques controversées.
Dans un message posté sur son réseau social Truth, Donald Trump a accusé la Chine d’exploiter illégalement le canal de Panama, un point stratégique reliant les océans Atlantique et Pacifique. Il a également insisté sur la nécessité pour les États-Unis de reprendre un rôle dominant dans la gestion de cette infrastructure, construite par les Américains et transférée au Panama en 1999.
« Joyeux Noël à tous, y compris aux merveilleux soldats chinois qui exploitent avec amour, mais illégalement, le canal de Panama », a-t-il écrit avec provocation. Le président panaméen, José Raúl Mulino, a rapidement répliqué en rejetant toute ingérence étrangère : « Le canal n’est contrôlé par aucune puissance étrangère. En tant que Panaméen, je rejette fermement toute déformation de cette réalité. »
En parallèle, Trump a nommé Kevin Marino Cabrera comme prochain ambassadeur au Panama, qualifiant ce pays de « nation qui nous arnaque bien au-delà de leurs rêves les plus fous ».
Le Canada, futur « 51e État » ?
Donald Trump a également inclus le Canada dans ses ambitions géopolitiques, évoquant à nouveau l’idée de l’intégrer comme un « 51e État » américain. Il a ironisé sur le rôle de Justin Trudeau, qualifié de « gouverneur » :
« Si le Canada devenait notre 51e État, leurs impôts seraient réduits de plus de 60 %, leurs entreprises doubleraient de taille et ils bénéficieraient d’une protection militaire inégalée. »
Ces propos ont suscité des réactions indignées parmi les Canadiens, dénonçant un manque de respect envers leur souveraineté.
Le Groenland : une obsession récurrente
Trump a également réaffirmé ses prétentions sur le Groenland, un territoire stratégique quatre fois plus grand que la France. Il a déclaré : « Les habitants du Groenland, dont les États-Unis ont besoin pour leur sécurité nationale, veulent que les États-Unis soient présents, et nous le serons ! »
Le Premier ministre du Groenland, Mute Egede, a rétorqué fermement : « Le Groenland est à nous et n’est pas à vendre. » Ce rappel fait écho à une tentative passée de Trump d’acheter ce territoire autonome du Danemark, proposition qui avait été rejetée catégoriquement.
Source : Huffington Post