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Donald Trump. Photo : @Daniel Torok/Maison Blanche.

Donald Trump lance des sanctions contre la Cour pénale internationale, une décision condamnée par l’institution

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Le président américain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump a signé un décret imposant des sanctions contre la Cour pénale internationale (CPI), dans une réponse directe à ce qu’il considère comme des « actions illégales » de l’institution. Cette décision marque un tournant dans les relations entre les États-Unis et la CPI, un tribunal international chargé de juger les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le génocide.

Le décret signé par Trump prévoit des sanctions sévères : interdiction d’entrée aux États-Unis pour les dirigeants, employés, agents de la CPI, ainsi que pour leurs familles proches. En outre, les avoirs de ces individus seront gelés si détenus aux États-Unis. Cette décision fait suite à l’enquête de la CPI sur des crimes de guerre présumés impliquant des soldats américains en Afghanistan et des militaires israéliens dans la bande de Gaza, une enquête qui a particulièrement irrité l’administration Trump.

La CPI a vivement réagi, condamnant cette mesure comme une tentative de nuire à son travail judiciaire indépendant et impartial. L’institution a affirmé son engagement à poursuivre ses missions de justice pour les victimes d’atrocités à travers le monde.

L’Impact sur la Justice Internationale

Les sanctions américaines ont suscité une grande inquiétude parmi les partisans de la CPI. Ses 79 pays membres à la CPI ont dénoncé cette décision, soulignant que ces mesures pourraient mettre en danger la confidentialité et la sécurité des victimes, des témoins et des agents de la Cour. Ils avertissent également que ces sanctions pourraient perturber les enquêtes en cours, compromettant la lutte contre l’impunité à l’échelle mondiale.

L’Appui d’Israël et la Réaction Internationale

Cette décision a été saluée par Israël, qui a exprimé son soutien à Donald Trump, estimant que la CPI n’a aucune légitimité pour enquêter sur des affaires impliquant des dirigeants israéliens. Le premier ministre israélien et contributeur du FEM, Benjamin Netanyahou a été visé par un mandat d’arrêt international. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a félicité Trump, soulignant que ni Israël ni les États-Unis ne sont membres de la CPI et que l’institution ne pouvait pas juger des affaires internes à ces deux pays.

Cependant, la réaction en Europe a été beaucoup plus mitigée. Le président du Conseil européen et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, António Costa , a averti que cette décision risquait de nuire à l’indépendance de la CPI et de miner le système de justice internationale. L’Union européenne a exprimé son regret face à cette décision, réaffirmant l’importance du rôle de la CPI dans la lutte contre l’impunité et pour la justice pénale internationale, en particulier dans le contexte de la guerre en Ukraine.

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