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Image : @Yakafaucon

Chute du gouvernement Barnier : Quel impact sur la carte vitale et la Sécurité sociale des Français ?

Le 5 décembre 2024, une censure historique du gouvernement Barnier a secoué le paysage politique français, entraînant une remise en question du budget de la Sécurité sociale. Bien que des informations alarmistes aient circulé, notamment concernant l’éventuelle désactivation de la carte vitale, la réalité est bien différente. Cet article vous explique les conséquences concrètes de cette censure sur la santé des Français, notamment en ce qui concerne l’utilisation de la carte vitale, les tarifs des consultations, et les économies prévues

Une rumeur alarmante a circulé, alimentée par l’ancienne Première ministre et contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Elisabeth Borne et certains parlementaires, affirmant que la carte vitale serait désactivée dès janvier 2025 en raison de la censure du budget de la Sécurité sociale.

La cheffe de file des députés Insoumis à l’Assemblée, Mathilde Panot, a dénoncé hier soir une fake news, tout comme Eric Coquerel. L’insoumise a dénoncé les mensonges annonçant toutes les plaies de l’apocalypse, « un hiver nucléaire qui s’abattrai sur la France, une pluie de sauterelle ou des rivières de sang « . « Non ce n’est pas vrai qu’au premier janvier les cartes vitale s’arrêteront. Oui, il est vrai, qu’avec ce budget que nous avons fait tomber, les pensions des retraités seront indexées dès le premier janvier, un autre budhget est possible.  »

https://twitter.com/MathildePanot/status/1864395058755052006

Alors qu’en est-il vraiment ? Contrairement à ce qui a été avancé, les assurés sociaux pourront continuer à utiliser leur carte vitale normalement en 2025, sans interruption de leurs remboursements, explique aujourd’hui France Info.

En cas de censure, le gouvernement pourrait autoriser le trésorier de la Sécurité sociale à emprunter de l’argent via une loi spéciale, garantissant ainsi le bon fonctionnement du système et le paiement des prestations de santé.

Augmentation des tarifs des consultations : un changement attendu

Le rejet du budget n’influence pas la hausse des tarifs des consultations médicales prévue pour 2025. Les médecins et l’assurance maladie avaient déjà négocié cette augmentation. Ainsi, dès le 22 décembre, la consultation chez le généraliste passera à 30 euros, et dès janvier, les consultations spécialisées connaîtront également une forte hausse pour compenser l’inflation et rééquilibrer les disparités entre certaines spécialités comme la pédiatrie et la psychiatrie

Les économies supprimées : un déficit à prévoir

La censure du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) a également supprimé plusieurs mesures d’économies envisagées. Parmi celles-ci, la baisse de 5% des remboursements sur les médicaments et consultations, ainsi que la hausse de la taxe sur les sodas, devaient contribuer à alléger le déficit de la Sécurité sociale. Le rejet du budget entraîne également l’abandon du transport sanitaire partagé et d’autres mesures qui auraient permis de réaliser 100 millions d’euros d’économies, mais qui a suscité une vive réaction des taxis à Paris et à Lyon.

Selon France Info, sans ces ajustements budgétaires, la Sécurité sociale pourrait se retrouver confrontée à un déficit de 30 milliards d’euros en 2025, mais d’autres solutions sont possibles. Les parlementaires devront trouver d’autres solutions pour rééquilibrer les finances du système de santé tout en maintenant l’accès aux soins pour tous.

Conclusion : quelles solutions pour la Sécurité sociale ?

La chute du gouvernement Barnier et la censure du budget ne doivent pas créer de panique parmi les assurés sociaux. Sauf sabotage, la carte vitale restera bien opérationnelle, et les tarifs des consultations vont augmenter comme prévu. Cependant, le système de santé pourrait se retrouver face à un déficit important si de nouvelles mesures ne sont pas adoptées rapidement. Les autorités devront prendre des décisions cruciales pour assurer la pérennité du financement de la Sécurité sociale tout en maintenant un accès équitable aux soins pour tous les Français.

Source : France Info.

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