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Photo : Compte Facebook de Juan Branco.

L’avocat et militant politique Juan Branco s’attaque à François Ruffin 

Juan Branco s’est attaqué froidement le 15 juin dernier au député de gauche François Ruffin sur X. Celui-ci avait déjà révélé un scandale entre Ruffin et Emmanuel Macron en 2019, et revient à la charge en l’insultant de « pitre ». 

« Le traître Ruffin fait son coming out ». Voilà le tweet de Juan Branco. L’avocat franco-espagnol, qui combat depuis bientôt une décennie les idées et le parcours d’Emmanuel Macron, s’est cette fois attaqué à François Ruffin, dans un « thread », une suite de Tweet, où il attaque directement l’ancien député LFI, aujourd’hui député sous sa propre bannière.

« Ruffin s’est mis en scène en intelligence avec Macron non une, mais deux fois. Et c’est lorsque je l’ai vu bêler sa ‘sincérité’ face à Macron qui acquiesçait, à Whirlpool, la seconde fois que j’ai compris la farce et décidé de l’exposer », peut-on lire dans un premier tweet, avant qu’il n’ajoute : « Macron et l’extrême droite ont tout intérêt à avoir face à eux Ruffin, qui est un pitre et un incapable, et ont tout fait pour le propulser comme leur principal opposant, le protégeant, le flattant, le valorisant ». 

L’avocat qui a travaillé pour la CPI ou l’ONU, fait référence en début de son tweet à un scandale qu’il avait lui-même mis en lumière en 2019, où il avait révélé comment François Ruffin et Emmanuel Macron s’étaient alliés en mettant en scène leur rivalité, en utilisant les ouvriers de plusieurs entreprises pour « propulser leurs notoriétés ». 
En 2016, François Ruffin aurait instrumentalisé les employés d’Ecopla, une entreprise de moules en aluminium en difficulté à cette époque, pour s’ériger en héros de l’entreprise. Dans le même temps, alors qu’il venait à peine de quitter le Ministère de l’économie sous François Hollande, Emmanuel Macron, rendait visite à cette entreprise afin de lancer sa campagne, sur le thème de l’industrie. 

Branco finit ses accusations par les mots suivants : « Combien d’entretiens et de portraits langoureux, énamourés, de la presse de pouvoir, de Libération au Figaro ces dernières années ? Et personne ne s’interrogeait ? ». 
 

Juan Branco est lui toujours sous la menace d’une radiation du bureau de Paris par l’Ordre des Avocats de Paris depuis avril, pour avoir divulgué en ligne des informations confidentielles liées à une enquête judiciaire dans laquelle il est accusé de viol.

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