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Isabelle Saporta. Photo : @Philip Conrad/Wikipedia

Chez Fayard on craint que l’extrême droite remplace les personnalités proches du FEM

Le récent rachat de Lagardère par Vivendi, à l’automne 2023, suscite des inquiétudes parmi les employés de la maison d’édition, craignant de voir des auteurs d’extrême droite remplacer les auteurs habituels, tels que Nicolas Sarkozy ou Jacques Attali, qui étaient pour leur part proches du Forum économique mondial.

L’une des principales inquiétudes est la possible publication d’un livre par le jeune président du Rassemblement national, Jordan Bardella, ce que certains voient comme une tentative de donner plus de légitimité à ses idées politiques. Malgré les premières tentatives infructueuses en 2022, il semble déterminé à voir son ouvrage publié, espérant même égaler le succès des livres de Nicolas Sarkozy, contributeur de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial, qui a sorti « Le Temps des combats », publié dans cette maison d’édition cet été.

Une autre inquiétude concerne l’arrivée probable de Lise Boëll, ancienne d’Editis, la maison d’édition que Vincent Bolloré a revendue au milliardaire tchèque, Daniel Kretinsky, qui a mis à sa tête Denis Olivennes, le jeune leader de la Fondation France-Amérique, par laquelle sont passés des contributeurs du FEM, comme François Hollande, Emmanuel Macron ou Pierre Moscovici. Boëll est notamment connue pour son travail avec Eric Zemmour, à la tête de Fayard. Cette perspective inquiète les employés, qui redoutent un changement majeur dans l’orientation éditoriale de la maison.

Malgré les assurances de certains responsables, les craintes persistent quant à l’avenir de Fayard en tant que maison d’édition pluraliste et ouverte. L’éventualité de voir des figures politiques d’extrême droite, telles que Bardella, Zemmour et Villiers, publiées par Fayard, suscite de vives préoccupations parmi les employés et les auteurs.

La résistance vient notamment d’Isabelle Saporta, PDG de Fayard, et compagne de Yannick Jadot, qui a fait campagne lors des dernières municipales de Paris pour les marcheurs, Gaspard Gantzer, ancien chef du pôle de communication du contributeur du FEM, François Hollande et Cédric Villani, Young Leader de la Fondation France-Amérique. Elle refuse de céder à la pression et de signer des accords qui pourraient compromettre l’indépendance éditoriale de la maison.

Toutefois, Fayard avait plutôt pour habitude de travailler avec des personnalités qui avaient des liens avec le Forum économique mondial. Outre Nicolas Sarkozy, on peut citer Jacques Attali, qui avait toutefois quitté la maison d’édition après le départ de la PDG Sophie de Closets qui était dans le viseur de l’ancien président.

On peut également citer feu Michel Serres, passé par les universités Johns-Hopkins et Stanford affiliées au FEM, qui avait été nommé président du conseil scientifique de la 5e sur décision du gouvernement du contributeur de l’Agenda 2030 du FEM, Edouard Balladur, ou Rokhaya Diallo, passée par le programme Young Leaders de la Fondation France-Amérique.

On peut aussi citer feu Robert Badinter, proche des contributeurs du FEM, Jacques Attali et Laurent Fabius, dont la femme, Élisabeth Badinter, n’est autre que la fille de Marcel Bleustein-Blanchet, fondateur de Publicis, le groupe publicitaire français, qui est membre du FEM.

On peut également avoir des soupçons concernant Barack Obama, même s’il ne figure pas dans le Who’s Who du FEM.

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